Comment j'ai rencontré les poissons

 

Comment j'ai rencontré les poissons

Ota Pavel

Editions Do, 2016

Traduit du tchèque par Barbora Faure

(couverture prise sur le site de l'éditeur)

(existe en poche)


C'est grâce à son père féru de pêche que le jeune Oto a rencontré les poissons et est devenu lui aussi amateur de ce passe temps nourricier. Dans les années 30 40 à Prague et sa région, ce n'était pas qu'une passion et un passe temps. Rivières, étangs, tout est bon, mais il fallait échapper aux gardes pêches et aux allemands. 

Mais il s'agit surtout d'un hommage à son père, capable de vendre un aspirateur dans un village sans électricité, pour la société Electrolux, passant du succès à la réussite, et inversement. Doué pour se faire des amis, y allant souvent au culot, amateur d'anguilles d'or, vendeur d'attrape mouches (au DDT), bref, un homme sympathique haut en couleurs.

L'ombre des camps plane sur la famille aussi, une grand mère n'en est pas revenue, le père et les deux frères y sont allés et revenus.

Des textes pleins d'humour et de nostalgie, j'ai beaucoup aimé.

Avis babelio, Luocine, aleslire, Patrice

Commentaires

  1. Et une magnifique couverture en prime !

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  2. C’est fou le nombre de livres qui prennent la pêche pour prétexte ! Ils ont l’air bien en plus.

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    1. Il n'y a pas que la pêche, il y a aussi cette famille, ce père, en ces temps troublés. Très pudique cependant.

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  3. J'avais sélectionné ce roman pour le mois de l'Est. J'ai une pile assez haute donc je verrai si j'ai le temps de le lire. Si tu as aimé, c'est un argument en sa faveur.

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    1. Humour et nostalgie, voilà. Pas très long non plus.

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  4. Si la pêche n'est pas le seul sujet, ça pourrait me plaire... noté !

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    1. Certains des chapitres (courts de toute façon) y sont un peu plus consacrés, mais avec un environnement faisant aussi la part belle à la famille, le père surtout, et des personnages bien rendus.

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  5. La littérature tchèque a le vent en poupe en ce mois de mars! C'est vrai que cette couverture do est magnifique.

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    1. Cette littérature le mérite, oui, et elle me plait!

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  6. c'est très tentant, ma première visite en Tchécoslovaquie de l'époque c'était dans les années 60 et nos amis avaient emmené mon père à la pêche, il était fou chaque fois qu'il lançait sa ligne une truite ou un omble s'accrochait !!!

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  7. j'ai adoré moi aussi . un très beau livre.

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    1. J'ai ajouté le lien, et tu as plein de passages cités!

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  8. Inconnu dans mes bibliothèques. Tant pis !

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  9. J'adore le titre, bizarrement je n'aime pas du tout la pêche mais en littérature, ça ne me dérange absolument pas.

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    1. Cela ne parle pas que de la pêche, heureusement! Quel personnage, ce père, et d'autres aussi.

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  10. Je n'aime pas la pêche, mais ce n'est pas le thème principal, je pense...

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  11. Une bonne pioche (pêche^^), on dirait bien. Je ne connaissais pas cette maison d'édition.

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    1. Encore un titre connu par les blogs et/ou vu en bibli.
      Les maisons d'éditions : hé oui, on en découvre!

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  12. Tu me fais plaisir en chroniquant ce livre, non seulement c'est parce que c'est de la littérature tchèque, mais surtout parce que c'est un livre vraiment réussi. Je l'avais chroniqué à l'époque et j'avais beaucoup aimé la tonalité. L'histoire de l'auteur est assez triste d'ailleurs. (https://etsionbouquinait.com/2016/12/24/ota-pavel-comment-jai-rencontre-les-poissons/)

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    1. J'ajoute le billet! En effet, j'aime aussi beaucoup la littérature tchèque, selon mes goûts bien sûr. Ce livre pas si récent m'a l'air d'être fort connu, donc bravo à l'éditeur.

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  13. Tu nous proposes de belles lectures avec ce mois spécial "Europe de l'Est". Tout cela me fait envie, alors je note mais j'ai une liste démesurément longue et le printemps arrive, je vais lire beaucoup moins...Merci pour ton enthousiasme

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    1. En fait j'avais prévu le coup et commencé bien avant, pour éviter le stress. Avec parfois des abandons. Mais j'aime bien cette littérature, j'y ai fait de belles découvertes.

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  14. Humour et nostalgie, me voilà tentée.

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    1. J'avais aussi été tentée par un ou deux blogs...

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  15. Oui, il vaut la peine d'un ( petit) temps de lecture ce texte. Pas tant pour la pêche, mais pour le personnage du père et aussi la dimension historique qui reste en arrière plan mais qui façonne les anecdotes (la course des enfants pour la gloire du communiste en est une qui m'a touchée, tellement douce et amère)

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    1. Mais oui, il y a tant de choses dans ce livre, un arrière plan tragique, mais tellement de peps et de gentillesse.

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  16. Pas plus tentée que cela, je passe, parce qu'on ne peut pas s'arrêter partout non plus !

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