Une vie entière
Robert Seethaler
Sabine Wespieser, 2015
Traduit par Elisabeth Landes
Né à la toute fin du 19ème siècle, Andreas Egger connaît une enfance sans affection dans un petit village autrichien d'une vallée enclavée. Sa vie entière sera assez dure, avec cependant quelques éclaircies. Celle avec Marie, par exemple, qu'il demandera en mariage de façon si romantique, lui le taiseux. Dur à l'effort, après des petits boulots, il participera à l'installation de téléphériques dans la montagne, et au fil des années connaîtra l'évolution de son village, l'arrivée par exemple de l'électricité. Une seule incursion hors de l'Autriche, pas de son plein gré d'ailleurs, ensuite sa vie ni heureuse ni malheureuse s'écoulera au même endroit.
Cela peut paraître triste voire plombant, mais pas du tout, Robert Seethaler que je découvre par ce roman sait conter avec délicatesse et pudeur la vie d'un homme simple, humble et bon, sans grands effets, efficacement.
Avis babelio, bibliosurf, dont le bouquineur, les fanas de livres, geraldine (en audio)
Les feuilles allemandes chez
C'est avec ce roman que je l'ai découvert moi aussi et je ne l'ai plus lâché. L'aspect début du tourisme d'hiver et des stations de ski m'avait beaucoup intéressée également et il sait rendre ses personnages attachants.
RépondreSupprimerC'est aussi le premier, j'ai bien aimé cette façon d'évoquer une vie et, oui tu as raison, l'évolution du tourisme en montagne.
SupprimerTu as lu aussi Le café sans nom. Je trouve qu'on y retrouve l'esprit et l'atmosphère d'une vie entière. C'est le deuxième que j'ai lu, après Le Tabac Tresniek, il m'a convaincu de suivre cet auteur.
RépondreSupprimerLes deux dégagent une atmosphère assez semblable en effet (et j'aime bien). J'ai commencé par celui-ci (et l'année prochaine, peut-être un autre?)
SupprimerJ'ai découvert Robert Seethaler avec "Le champ", l'an dernier, et je l'ai trouvé formidable. Les billets récents sur le "Café sans nom", ajouté à celui-ci, m'incite à récidiver.
RépondreSupprimerBon, on a à faire en 2024!
SupprimerJ'ai un très bon souvenir de ce roman, avec Le tabac Tresniek.
RépondreSupprimerOn verra l'année prochaine? ^_^
SupprimerOui une plume très fine, je l'ai lu il y a peu mais n'ai rien écrit dessus je ne sais pas pourquoi. En tout cas j'ai apprécié l'atmosphère et le regard de l'auteur.
RépondreSupprimerTellement court qu'on passe à autre chose?
SupprimerJe me suis un peu ennuyée à celui-là ; mais tu décris bien son talent. Il fait partie des incontournables du mois de novembre.
RépondreSupprimerOh c fut le premier que je lisais entièrement, et ce n'est pas ennuyeux. Mais cela peut le paraître, c'est sûr.
SupprimerJe suis très heureux de te voir chroniquer ce titre - merci pour cette nouvelle participation ! C'est le seul que j'ai lu de Seethaler, et j'ai été charmé par l'ambiance de ce livre. Oui, l'histoire peut paraître triste mais il n'en est rien. Une vraie réussite !
RépondreSupprimerJe suis très difficile avec cette littérature ^_^ et suis donc heureuse de pouvoir participer!
SupprimerIl est en projet mais je n'aurais pas pu enchaîner deux Seethaler comme toi. Mon expérience de l'auteur avec le Tabac Tresniek est encore toute récente et fraîche. J'aime bien espacer mes lectures d'un même auteur.
RépondreSupprimerEn fait j'ai commencé par celui-ci, et puis il y avait la LC, donc je n'ai pas espacé, mais ça va, c'est court. ^_^
SupprimerBonjour Keisha, Une vie entière était le deuxième roman que je lisais de Robert Seethaler (après le Tabac Tresniek) et je l'avais beaucoup apprécié. Seethaler sait raconter la vie des gens "ordinaires" avec simplicité en intéressant le lecteur (selon moi). J'espère lire bientôt Le café sans nom. Bon dimanche..
RépondreSupprimerUn auteur qui a su te toucher, et tu en parles bien!
SupprimerJ'avais beaucoup aimé ce roman, autant que Le tabac Tresniek !
RépondreSupprimerCes feuilles allemandes lui donnent une belle part.
SupprimerJ'adore cet écrivain que j'avais découvert avec ce roman :
RépondreSupprimer"Magnifique roman de Robert Seethaler, tout en délicatesse et retenue. Le style, économe de mots, est limpide d’une écriture très simple, la lecture en est particulièrement aisée, tout s’enchaine sans heurts. Le lecteur suit Andreas avec amour – oserai-je dire – tant cet homme si humble touche au plus profond de notre âme. Les dernières pages décrivent la vieillesse avec une telle vérité sobre, qu’elles émeuvent – sans jamais tomber dans le larmoyant pour autant – et achèvent ce roman de la plus belle des façons. Superbe !"
Les commentaires sont fermés chez toi, mais j'ai ajouté le lien. Merci pour cet avis tout à fait juste.
SupprimerOn ne t'arrête plus avec Seethaler!! Je confirme, j'avais beaucoup aimé celui-là aussi !!
RépondreSupprimerDans l'ordre, j'ai lu celui-ci, puis l'autre pour la LC, ce qui explique peut-être, mais je suis habituée à enchaîner le même auteur, ça arrive.
SupprimerDécidément je vois passer beaucoup de romans de cet auteur dans la blogo en ce moment. Il y a peu je n'en avais jamais entendu parler, je rajoute donc ce titre en plus du café sans nom et du tabac Tresniek ! J'arriverai bien à en avoir un des trois pour faire connaissance :) Je reconnais ne pas souvent lire d'auteurs allemands. Merci
RépondreSupprimerCe sont les Feuilles allemandes, en novembre (voir logo) , ce qui s'explique. Pour ma part, cela m'oblige un peu à lire cette littérature, ici avec un auteur qui te plairait, aux romans assez courts.
SupprimerJe ne connaissais pas ce titre-là, j'en prends note, pour cette humanité avec laquelle ce romancier parle de ses personnages.
RépondreSupprimerDe magnifiques passages, tout en délicatesse.
SupprimerUn roman qui a l'air contemplatif.
RépondreSupprimerUn homme qui sait regarder, oui, mais actif quand même.
Supprimerj'ai découvert l'auteur avec le café sans nom et je compte bien continuer!
RépondreSupprimerOh oui il le faut!
SupprimerLu, mais en audio... Et en relisant mon billet... Le sujet m'avait intéressé, l'écriture m'avait plus, mais pas du tout l'interprétation audio. J'ai largement préféré le Tabac...
RépondreSupprimerJe viens de revoir ton billet, en effet, mitigé.
SupprimerJ'ai "Le champ" sur mes étagères mais le roman que tu as choisi me tente plus.
RépondreSupprimerN'ayant pas lu Le champ, je ne sais pas, mais Une vie entière est très bien, peut-être plus encore que Le café sans nom?
Supprimerj'avais bien aimé Le Tabac Tresniek mais je n'en ai pas lu d'autres
RépondreSupprimerAlors si un jour tu as envie d'y revenir...
SupprimerJe n'avais encore jamais entendu parler de cet auteur, je te remercie donc pour la découverte, je vais regarder sa bibliographie :)
RépondreSupprimerEn général ses romans sont courts, et les lecteurs aiment beaucoup.
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