The White Darkness
David Grann
Editions du sous sol, 2021
Traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj
Avec cette lecture j'ai suivi Fanja et son auteur déclaré chouchou. Ce n'est rien de dire qu'Henry Worsley était complètement fasciné par Shackleton. Mais oui, Shackleton (1874-1922), un des explorateurs de l'antarctique. A l'époque existait une véritable course à qui arriverait le premier au pôle sud, ce fut Amundsen, le 14 décembre 1911, et Scott le 17 janvier 1912 (rageant quand même)
Shackleton part en 1914 à bord de l'Endurance; son projet : traverser le continent antarctique. Il n'y arrivera pas, le bateau est pris dans les glaces et coule. Je fais court: tout le monde reviendra vivant! En 2022 l'épave a été retrouvée. Toute une épopée que l'on peut découvrir par ailleurs, Grann se contentant de rappeler l'essentiel, puisque Worsley veut se lancer dans cette fameuse traversée avec Will Gow, un petit-neveu de Shackleton et Henry Adams, arrière petit-fils d'un compagnon de Shackleton sur le Nimrod (avant l'expédition de l'Endurance)
Ce fut extrêmement difficile, mais ils réussirent. Cependant Worsley décida ensuite de se lancer seul et sans assistance dans la même traversée!!!
Qu'on ne se méprenne pas : Henry Worlsey n'était pas un sportif du dimanche, et était membre du Special Air Service dont la sélection est drastique.David Grann a bien rendu compte de l'importance de Shackleton pour Worsley, et de l'extrême difficulté de l'expédition, visualisable grâce à de nombreuses photos bien glacées... Ajoutons qu'il ne se lançait pas juste pour l'exploit, mais comptant lever des fonds pour un organisme caritatif pour mutilés de guerre.
Avis babelio, kathel, et pour la LC Fanja, jelisjeblogue, Miss Sunalee,
Book trip, moins de 200 pages, lecture commune, donc 66 +1+2=69 points.
Je suis assez rétive aux histoires de ce genre ; pourquoi s'infliger autant de souffrances ? Et puis il fait trop froid !
RépondreSupprimer@ Aifelle : Fanja est encore plus radicale (et rigolote) sur le sujet!
SupprimerC'est vrai que c'est difficile de comprendre ce qui motive les explorateur comme Worsley. Pour rien au monde, je ne voudrais aller seul dans un endroit aussi froid. David Grann ne sait pas expliquer ce besoin d'Antarctique non plus mais raconte merveilleusement l'épopée.
RépondreSupprimer@ jelisjeblogue : on comprend mal, mais d'autres se lancent dans ce genre d'aventures improbables aussi. On va dire que c'est un truc de l'homme d'aller 'au-dela'.
SupprimerCe n'est pas mon livre préféré de David Grann, mais il raconte fort bien, comme d'habitude. Et brrr, quelle expédition folle !
RépondreSupprimer@ Kathel : franchement il a donné l'alerte au tout dernier moment...
SupprimerJ'ai trouvé ce récit bien trop court, mais les photos sont en effet superbes. Par contre il y fait bien trop froid pour moi !
RépondreSupprimer@ Miss Sunalee : oui, une partie du livre est consacrée à Shackleton (pas de souci, c'est nécessaire), et les photos sont belles. On va rester au chaud...
SupprimerL'humain aime bien les défis... Il teste ses limites. Pourquoi pas? Mais il ne gagne pas toujours
RépondreSupprimer@ La petite liste: tu as bien résumé l'affaire!
SupprimerQuelle idée d'aller jusque là-bas pour collecter des fonds ?
RépondreSupprimer@ Alex : il fallait une aventure marquante et jamais faite? Je ne sais pas...
Supprimerj'en ai froid dans tous mes os ! j'ai déjà eu si froid avec le dernier roman de Norek pas sûr que je continue : vive le soleil !
RépondreSupprimer@ luocine : oui, on est bien d'accord!
SupprimerJ'adore la photo de couverture ;-D
RépondreSupprimer@ Sacha : en fait je crois me souvenir que sa dent a cassé en mordant dans un truc bien dur (gelé?) au cours de l'aventure...
SupprimerTu sais que mon explorateur préféré se nomme John Franklin, mais bon, ses successeurs ont du courage et de la folie à revendre !
RépondreSupprimer@ Sandrine : j'ai lu la moitié d'un bouquin intitulé Erebus...
SupprimerLe passage du Nord Ouest, oui, et la découverte des épaves enfouies, je comprends c'est fascinant!
Voilà une expédition que tu me donnes envie de mieux connaître surtout si en plus c'est David Grann qui nous la raconte. J'ai adoré faire sa connaissance en lisant "Les naufragés du Wager" (chronique demain :) Je me suis empressée de noter ce titre-là et je pense que Fanja en ayant fait son auteur chouchou, d'autres belles surprises suivront.
RépondreSupprimer@ manou : Ha ha le Wager poursuit son itinéraire! De Grann tu en as bien d'autres...
SupprimerAh bon, on a retrouvé l'épave de l'Endurance tout récemment ? Sinon très fort, l'expédition avec les descendants. Historiquement, c'est quand même quelque chose. Et je confirme l'intégration de ce livre au book trip car même si ce n'est pas focalisé sur Shackleton et l'Endurance, Grann en parle et c'est quand même en récit de fond, avec photos et tout, sans parler de l'influence qu'il a eu sur Worsley. On peut le voir comme un ouvrage introductif aux expéditions maritimes de Shackleton vers l'Antarctique.
RépondreSupprimer@ Fanja : @ Fanja : oui, j'ai même lu la moitié de L'Erebus de Michael Palin, l'épave a été retrouvée en 2014. Un livre qui se lit mieux que celui de Shackleton. Celui de Palin, je l'ai rendu à la médiathèque, à l'époque je saturais un peu es naufrages. ^_^
SupprimerOK, chef, je l'ajoute au Book Trip, ça fait 3 points, yes!
Un livre à lire l'été, en pleine canicule... ;-)
RépondreSupprimer@ Anne : Mouais, même si les photos sont bien glacées...
SupprimerToutes ces histoires d'explorations sont passionnantes. Je ne les comprends pas toutes (oui, pourquoi autant souffrir et pourquoi aller là où il fait tellement froid...) mais c'est fascinant, ce besoin d'aller droit devant soi.
RépondreSupprimer@ Marie Gillet : Sans ces explorateurs, on n'aurait pas connu certains coins et échangé les découvertes? Même si en Antarctique on peut se questionner.
SupprimerMais oui ! Ces explorateurs ont tout mon respect. Surtout quand ils sont allés là où il fait si froid. Brrr...
Supprimer@ Marie Gillet : Au moins il n'y a pas de bestioles répugnantes ou dangereuses comme dans les contrées très chaudes, genre l'Amazonie!
SupprimerBonsoir Keisha, j'ai le livre de Shakleleton à lire (paru en phebus libretto). Je note ce livre de David Grann qui m'est inconnu. Tous ces hommes étaient des sacrés lascars, il y avait une dose d'inconscience en eux pour effectuer ce genre de périple. Bonne soirée
RépondreSupprimer@ dasola : celui écrit par Shackleton? Je l'avais commencé, et c'était assez factuel. Il existe aussi une biographie écrite par une dame, je n'ai plus son nom. David Grann résume juste l'affaire, c'est assez ahurissant quand même.
SupprimerTout explorateur n'est-il pas un peu inconscient? Ou a ses raisons?
Ce David, quel phénomène blogosphérique dis donc ! Je trouve que Fanja devrait toucher une comm sur les ventes de ses ouvrages ! Bon, moins de 200 pages, je pourrais me laisser tenter. Dans des expéditions similaires, il y a très longtemps, j'avais suivi Jean Louis Etienne !
RépondreSupprimer@ Géraldine : Bravo! Pas suivi du tout, tiens...
SupprimerFanja caracole avec son chouchou...
Je viens de lire le billet de Fanja. Finalement on devait lire le livre de Shackleton sur l'Endurance mais vous l'avez abordé d'une autre manière ?
RépondreSupprimer@ claudialucia : celui de Shackleton, je l'ai commencé puis abandonné, une sorte de journal de bord bourré de détails... Fanja n'a pas tenté, à ma connaissance.
SupprimerIncroyable, j'ai toujours cru en voyant la couverture de ce livre qu'il s'agissait d'une épopée dans le désert en moto façon easy rider... Je me rends compte en lisant ton avis que c'est bien éloigné ! Mais ça donne envie tout autant !
RépondreSupprimer@ Touloulou : Fort éloigné, en effet! On explique comment sa dent s'est cassée sur un truc gelé...
Supprimer