La mer de la tranquillité
Emily St. John Mandel
Rivages, 2023
Traduit par Gérard de Chergé
Tout commence (ou semble commencer) en 1912 avec l'exil non volontaire d'un fils de bonne famille britannique, Edwin St John St Andrew. Nanti d'une rente lui permettant de juste ne rien faire, le voilà du côté de Vancouver, où près de Caïette il vit un drôle de phénomène visuel et auditif, et rencontre un mystérieux personnage à l'accent indéfinissable.
On saute en 2020, avec Mirella, amie de Vincent, personnage de l'hôtel de verre (précédent roman de l'auteur, qu'elle divulgâche, mais peu importe), qui rencontre aussi ce mystérieux personnage, et on a une vidéo du phénomène de la première partie.
Puis sautons carrément en 2023, avec Olive, une auteure en tournée promotionnelle sur Terre, alors que ses racines sont dans une colonie lunaire. Qui va rencontrer le même personnage... Mais une pandémie va sans doute survenir...
Puis en 2401, quand existe un Institut du temps, se profile aussi l'hypothèse de simulation, "l'idée est que nous ne pouvons pas exclure la possibilité que la réalité ne soit qu'une simulation." "Si nous vivions dans une simulation, comment saurions nous qu'il s'agit d'une simulation?" (vous avez quatre heures)
Nous ferons connaissance de Gaspery, le mystérieux voyageur des parties précédentes, chargé de creuser cette affaire de phénomènes mystérieux. Pour cela le lecteur va voyager dans le temps, et à la fin, oui, les boucles seront bouclées.
Mon avis : un roman malin et distrayant que j'ai dévoré, que tout réfractaire à l'imaginaire peut lire, avec de bons personnages, et des réflexions intéressantes.
Ma première rencontre avec Emily St. John Mandel et son "Station Eleven" ne s'étant pas bien passée, je n'ai pas renouvelé.
RépondreSupprimer@ Sandrine : je l'avais carrément abandonné! Quant à L'hôtel de verre, comme l'essentiel est raconté dans La mer de la tranquillité, hé bien, je ne le lirai sans doute pas. ^_^
SupprimerAh Keisha, tu m'as fait rire avec ton petit commentaire entre parenthèses. Je m'imaginais en train de composer sur ma table d'écolière. Tu fais bien de préciser que ce roman peut plaire aux lecteurs non amateurs de littératures de l'imaginaire. Je dois dire que ce n'est pas un roman vers lequel j'irais spontanément si tu n'en disais du bien.
RépondreSupprimerContrairement à toi, j'avais beaucoup aimé Station Eleven, un peu moins L'hôtel de verre et celui-ci, mais ils restent tout de même intéressants à lire. (la troisième date doit être 2123 ou 2223, sinon le saut dans le temps est bien faible, non ?)
RépondreSupprimerJ'avais adoré ! je l'ai lu en anglais, voici le lien: https://popupmonster.wordpress.com/2022/06/25/sea-of-tranquility/
RépondreSupprimerJe fais partie des réfractaires à l'imaginaire, et malgré ta remarque finale, je ne me laisserai pas tenter. Je ne le fait qu'exceptionnellement, quand les avis sont dithyrambiques ! Et puis j'ai lu " Station eleven" moi aussi, avec beaucoup d'ennui !
RépondreSupprimeril ne m'aurait clairement pas attirée... mais finalement, pourquoi pas!
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