L'autre femme
Mujer equivocada
Mercedes Rosende
Quidam éditeur, 2022
Traduit par Marianne million
A Montevideo existent au moins deux Ursula Lopez. L'une, notre héroïne, est un drôle de personnage. Traductrice et figurante dans des émissions de téléréalité, elle vit seule dans une appartement situé juste au dessous de voisins bruyants et fêtards. Elle vit mal son obésité, participe à des réunions genre ' ... anonymes'. Le roman débute sur les chapeaux de roues dans une cabine d'essayage. Et ça se ne passe pas très bien. Quand on sait que sa soeur Luz est mince, mariée à un riche type et habite une superbe villa...
Cependant ce qu'on apprend au détour d'un paragraphe fait douter et se demander si on a bien compris les circonstances du décès de sa tante Irène, et même de son père.
Un jour, coup de téléphone : un riche homme d'affaires a été enlevé et une rançon est réclamée à son épouse, voilà l'autre Ursula Perez! La nôtre n'hésite pas et accepte de rencontrer un ravisseur (un peu branquignol, celui-là), car à la clé, elle espère de l'argent. De plus elle contacte l'autre Ursula, se faisant passer pour une ravisseuse, mais elle n'est pas reçue comme attendu.
Bon, je ne vais pas tout raconter, c'est une lecture bourrée d'humour noir, absolument réjouissante, aux multiples rebondissements.
Avis babelio, Nicole, l'actu du noir , qui signale Des larmes de crocodile, même auteure, tout aussi bien, qui reprend les personnages et est à lire après bien sûr!
L'autre femme
Cristina Comencini
Stock, 2022
Traduit par Béatrice Robert-Boissier
Elena a 25 ans, a été élève de Pietro, la bonne cinquantaine, avec lequel elle vit maintenant. Page 20 on sait qu'elle a maintenant 36 ans et vit seule. Tout est fini, dit-elle. Elle veut juste relater ce qu'ils ont découvert ensemble.
Au début du roman elle fait connaissance de Maria, l'ex-épouse de Pietro, avec laquelle elle a échangé sur internet sans savoir qui elle était.
Donc je ne divulgâche rien, et je me suis demandée ce qui restait à lire de vraiment nouveau. Un roman n'est pas fait que 'événements sortant de l'ordinaire, je sais, ça coulait bien, mais petit à petit je n'ai continué que parce que ça se lit bien, voilà voilà, les hommes, les femmes, les maris, les épouses, l'auteure scrute bien les ressentis, mais justement je ne ressentais rien pour les personnages...
J'ignore où j'ai lu un billet sur ce roman, au point de le noter?
Avis babelio, bibliosurf,
Au point , pas d'hésitation à savoir lequel des deux noter!
RépondreSupprimer@ eimelle : même que je cherche à lire les autres!
SupprimerBon, je ne retiens que le premier roman. Une autrice uruguayenne en plus ! L'idée de cette double lecture était amusante.
RépondreSupprimer@ jelisjeblogue : s'apercevoir que c'est le même titre (en français) est amusant. Oui, l'Uruguay, c'est rare (ici en tout cas)
SupprimerLe titre n'est pas très original, ni pour l'un, ni pour l'autre... passant sur cela, je note donc l'autrice uruguayenne. (hum, déjà notée, je souligne donc !)
RépondreSupprimer@ kathel : ce sont des traductions, et pas étonnant que tu aies déjà noté le premier...
SupprimerInganmic : Tu lances une thématique "titres similaires" ?!
RépondreSupprimerJ'avais repéré le roman de Mercedes Rosende (littérature latino 🙂), sans doute chez Jean-Marc, et je crois qu'il est sorti en poche récemment... il me semble qu'un autre de ses romans a depuis paru en France..
@ Inganmic : Non, pas du tout, c'est juste quand j'ai remarqué ça dans mes fameuses listes à lire... Oui, c'est Jean-Marc Actu du noir qui est au point sur les pépites!
Supprimerune idée très amusante et un livre à retenir et un à oublier. Merci pour ce billet.
RépondreSupprimer@ luocine : le second se lit car il est court, c'est tout. Le premier est une totale réussite!
SupprimerJe m'arrête sur le premier et il ne me semble pas avoir lu Uruguayen jusqu'à présent. Il est bien sorti en poche l'an dernier.
RépondreSupprimer@ Aifelel : je n'ai pas résisté à diversifier mes lectures, les latinos sont rares ici.
SupprimerLes auteurs arriveraient-ils à court de titres ?
RépondreSupprimer@ Alex : cela se justifie quand même par les histoires, mais je me demande si les éditeurs ont le droit de donner exactement le même titre?
SupprimerJe copie sur Aifelle ! :)
RépondreSupprimer@ cathulu : on a rarement l'occasion de lire de l'uruguayen, et en plus c'est réussi!
SupprimerAh ça me fait plaisir de revoir Ursula, une héroïne iconoclaste qui dépote. Contente que sa compagnie t'ait plu et je confirme, il faut lire le suivant sachant qu'un 3ème opus est prévu si j'ai bien compris les infos de l'éditeur. De l'humour féroce, ça défoule en ce moment.
RépondreSupprimer@ Nicole : oui, ça dépote, j'ai passé un excellent moment!
SupprimerA voir la première couverture, je n'aurais pas parié sur un livre hilarant...
RépondreSupprimer@ Sandrine : pas de romantisme gnangnan, oh que non!
SupprimerAh oui, le premier a l'air très bien ! En plus une autrice uruguayienne, ça mérite le détour.
RépondreSupprimer@ Fanja : je te le recommande (hyène hilare, le retour, je prends le risque)
SupprimerLe premier me tente beaucoup d'ailleurs je l'ai noté et par chance il est dans ma médiathèque en ville, le second bof une lecture de vacances pour ceux qui vont à la plage...sans prise de tête donc mais souvent comme je ne vais pas à la plage, je préfère un bon polar ! Merci pour ton ressenti (comme quoi deux titres similaires peuvent cacher des sujets bien différents)
RépondreSupprimer@ manou : bonne lecture, donc (au singulier ^_^), oui drôle ces titres semblables...
Supprimerje suis sous l'eau question lecture alors ....
RépondreSupprimer@ Dominique : le premier pourrait t'en sortir?
SupprimerAmusant ce billet sur ce titre avec, bien sûr, envie de lire celui que tu as le plus aimé !
RépondreSupprimer@ claudialucia : tu as compris lequel est mon chouchou.
SupprimerQuand je cherche un roman dans le catalogue de ma bibliothèque, je tombe parfois sur un "homonyme", ce que je trouve amusant sachant que le plus souvent, et contrairement à ici, les thèmes n'ont que rarement un rapport. Bref, je note bien sûr l'autrice uruguayenne 👍.
RépondreSupprimer@ Sacha : ah les titres, surtout en traduction. Ici, oui, c'est justifié mais sous les couvertures, ce n'est pas égal!
SupprimerComme d'habitude, je ne connais pas, mais je ne fais pas le tour du monde littéraire, moi.
RépondreSupprimer@ Philippe : c'est bien involontaire, et pour une fois que je lis du latino, c'est très rare. Les livres se jettent sur mon chemin! ^_^
SupprimerL'humour noir de celui de Mercedes Rosende a tout pour m'attirer, d'autant que je ne connais pas cette écrivaine...
RépondreSupprimer@ La petite liste : moi non plus je ne connaissais pas, mais c'est plaisant et drôle, je veux un autre roman!
SupprimerC'est donc la première Autre femme qui est la bonne.
RépondreSupprimer@ Anne-yes : doublement, car il y a une suite (je la veux!)
Supprimerle premier sans faute ! tu me fais penser que j'ai envie de relire en espagnol, je viens de voir plusieurs séries et un film sans sous titre et ça me manque ... pour l'autre livre, le pire c'est l'ennui et le manque d'intérêt pour les personnages .. et pourtant tu as persévéré jusqu'à la fin, félicitations !
RépondreSupprimer@ Electra : le second était court, heureusement, et le premier trop court , donc il me faut un autre roman de l'auteur! Bravo pour l'espagnol.
SupprimerCelui de Rosende, donc ! Si je le trouve en bibli !
RépondreSupprimer@ claudia : j'espère que oui. Pour ma part, j'attends le deuxième volume de l'auteure...
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