Washington Square
Henry James
Paru en 1880
Lu avec la version Omnibus, 2013
Traduit par Camille Dutourd
Poursuivons notre lecture des œuvres de James. De toute façon certaines blogueuses n'hésitent pas à proposer des piqûres de rappel. Après Portrait de femme, voici Washington Square, New York, du temps où la ville était en pleine expansion (vers le nord, ai-je appris), pour une histoire démarrant vers 1850.
Cette fois, peu de personnages. Catherine est la fille du docteur Sloper. A 20 ans passés, elle n'a pas grand chose pour attirer les prétendants. Ni belle ni laide, timide, obéissant à son père, d'intelligence moyenne. Mais elle est plutôt riche et le sera encore plus. Autant dire que son père n'apprécie pas du tout la cour que lui fait Morris Townsend, d'après lui plus attiré par l'argent de Catherine que par ses qualités. Lavinia Penniman, tante de Catherine, prend fait et cause pour le jeune couple, jusqu'à franchement pousser le bouchon un peu loin. Le temps passe, père et fille effectuent le classique voyage en Europe (une année entière!), les lignes ont-elles bougé?
Subtilité ironique, voilà une des marques de James, très fort pour explorer l'intérieur de ses personnages, en gardant un flou cependant. Je m'interroge encore sur ce que ressentaient réellement les héros, sur leurs motivations profondes, en tout cas des zones d'ombre demeurent, à chacun de picorer les indices. A chacun aussi de se satisfaire ou pas de la fin.
Les avis de cléanthe, une vie à lire, nathalie,
Henry James
Paru en 1880
Lu avec la version Omnibus, 2013
Traduit par Camille Dutourd
Poursuivons notre lecture des œuvres de James. De toute façon certaines blogueuses n'hésitent pas à proposer des piqûres de rappel. Après Portrait de femme, voici Washington Square, New York, du temps où la ville était en pleine expansion (vers le nord, ai-je appris), pour une histoire démarrant vers 1850.
Cette fois, peu de personnages. Catherine est la fille du docteur Sloper. A 20 ans passés, elle n'a pas grand chose pour attirer les prétendants. Ni belle ni laide, timide, obéissant à son père, d'intelligence moyenne. Mais elle est plutôt riche et le sera encore plus. Autant dire que son père n'apprécie pas du tout la cour que lui fait Morris Townsend, d'après lui plus attiré par l'argent de Catherine que par ses qualités. Lavinia Penniman, tante de Catherine, prend fait et cause pour le jeune couple, jusqu'à franchement pousser le bouchon un peu loin. Le temps passe, père et fille effectuent le classique voyage en Europe (une année entière!), les lignes ont-elles bougé?
Subtilité ironique, voilà une des marques de James, très fort pour explorer l'intérieur de ses personnages, en gardant un flou cependant. Je m'interroge encore sur ce que ressentaient réellement les héros, sur leurs motivations profondes, en tout cas des zones d'ombre demeurent, à chacun de picorer les indices. A chacun aussi de se satisfaire ou pas de la fin.
Les avis de cléanthe, une vie à lire, nathalie,
Je me rappelle avoir lu ce roman mais sans grand enthousiasme. J'avais bien aimé le film de 1949 par contre.
RépondreSupprimerUn court roman, un peu étonnant finalement.
SupprimerAh mais voilà un classique américain que je n'ai toujours pas lu. Je parle de l'écrivain et de ses oeuvres en général, pas juste ce titre. Il faudra que je commence à me pencher dessus l'année prochaine (m'enfin, j'ai toujours Faulkner qui attend...).
RépondreSupprimerHé oui, hé oui... Cela se lit bien, tu sais.
SupprimerJe ne crois pas l'avoir lu, celui-ci... Et je ne l'ai même pas sur mes étagères...
RépondreSupprimerBonne journée.
J'espère en lire petit à petit.
SupprimerJe crois l'avoir lu, mais il ne m'a pas laissé un grand souvenir.
RépondreSupprimerOn a tendance à mélanger les histoires, c'est sûr.
SupprimerJ'aurais pu écrire le même commentaire qu'Aifelle ! Pourtant j'aime beaucoup Henry James.
RépondreSupprimerPourtant le thème est assez inattendu.
SupprimerJamais lu Henry James. En même temps je ne suis pas certain que son écriture et son univers me conviennent.
RépondreSupprimerTu as le temps! J'ai démarré tardivement.
SupprimerTu as raison, se replonger de temps en temps dans un bon vieil auteur de l'époque, ça ne fait pas de mal. Pas lu celui-ci mais j'espère avoir encore un peu de temps... :-)
RépondreSupprimerOn l'espère. ^_^ Oui, c'est agréable de se plonger dans ces ambiances, mais les gens ne changent pas, en fait.
Supprimeridem pour moi, encore un auteur classique américain que je n'ai pas lu...
RépondreSupprimerPas de souci, il attend son tour.
SupprimerJe ne connais pas ce titre-là. J'aime venir sur ton blog, certaine d'y trouver autre chose que les livres de la rentrée littéraire qui affluent partout.
RépondreSupprimerLa rentrée littéraire... ^_^ Je lis les billets, faut bien voir les avis, mais sans urgence particulière en fait.
SupprimerLà c'est du classique, il faudrait également que je m'y mette
RépondreSupprimerOui, c'est un classique, finalement.
SupprimerJe crois que je n'ai lu que Le tour d'écrou, et ça remonte à loin. Ton billet me donne bien envie de continuer à lire cet auteur.
RépondreSupprimerN'hésite pas!
SupprimerFine analyse psychologique avec une élégance de style (dont je regrette parfois un peu le conformisme et la longueur, mais on est en 1880). J'ai nettement préféré "Le tour d'écrou" ou "La bête dans la jungle".
RépondreSupprimerOui, on est en 1880. Pas lu Le tour d'écrou, mais vu l'opéra et là je sens que je resterais à côté...
Supprimer"Le tour d'écrou" est un récit ambigu, portes ouvertes vers des ténèbres paranormales ou la psychanalyse. J'ai lu d'excellents interprétations de ce drôle de livre. Bon dimanche.
SupprimerC'est tout à fait l'impression que j'ai eue en assistant à l’opéra de Britten. ^_^
SupprimerHenry James, tu as aussi l'intégral chez la pléiade... (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerOui, oui, mais là je ne me lance pas!
Supprimerje ne me souviens plus des livres de cet auteur que j'ai lu il y a trop longtemps
RépondreSupprimerOh il a tant écrit semble-t-il...
Supprimerj'avais beaucoup aimé ce roman! Je viens de trouver en poche un James pas très connu " l'Age difficile". Il a beaucoup écrit! En principe, je suis une grande fan... et pourtant j'ai abandonné " les Ambassadeurs"!
RépondreSupprimerExact, il a beaucoup écrit, romans, nouvelles, correspondance, récits de voyages, récits autobiographiques... Je découvre!
SupprimerBonne lecture à toi!
Ah oui il fait partie des rares que j’ai trouvés en epub en français. Beaucoup d’ironie à l’égard de ses personnages, de la tante, de l’héroïne. Un peu cruel même. Je vois dans mon billet que j’ai écrit que Catherine était victime à la fois de son père et de James !
RépondreSupprimerVictime de James!^_^ Tiens, bonne question, quelle est la part d'un auteur dans les vicissitudes d'un personnage?
SupprimerBeaucoup aimé, tu as dû le comprendre en lisant mon article. Et j'ai également beaucoup apprécié le film qui en a été tiré.
RépondreSupprimerOui, bien sûr, mais une histoire bien cruelle quand même.
SupprimerJe suis furieuse en lisant ton billet, parce que j'oublie beaucoup trop mes lectures. Je me souviens l'avoir lu et aimé, mais je ne me souviens plus de la fin que tu évoques. Il va me falloir le relire ! En tous cas tu me donnes envie d'inscrire des classiques à mon programme de lecture
RépondreSupprimerMoi aussi j'oublie les fins, fort souvent, ce qui permet de relire quand ça le mérite bien sûr.
SupprimerN'hésite pas à revenir aux classiques!