Les grands cerfs
Claudie Hunzinger
Grasset, 2019
Après ma lecture de La survivance, j'ai poursuivi avec La langue des oiseaux (pas de billet) et maintenant ces grands cerfs...
Cette fois Nils et la narratrice Pamina sont installés dans une métairie des Vosges, datant de 1770 et appelée les Hautes Huttes. Plus de livres que de confort, et un petit chemin pour y accéder.
"Mais c'est toujours la même maison. Ou alors le même rêve de maison. (...) On invente seulement à partir de ce lieu-là, très profond. Toutes nos fictions viennent de là. Tous nos romans. Et ce que je raconte ici est un roman. Ou alors un rêve, comme on voudra.Mais en aucun cas la réalité. Sauf si la réalité n'est qu'un rêve. Ce qu’elle est évidemment et qui simplifie tout.Du coup, je n'ai plus à me creuser la tête pour savoir si c'est un roman, un récit ou un conte, ce que j'écris."
Pamina la narratrice fait la connaissance de Leo, dont les cerfs sont la passion, et qui l'initie aux affûts. Le terrain de Nils et Pamina est apprécié des grands cerfs, pour des raisons compréhensibles car ils y sont tranquilles et tolérés quand ils boulottent l'écorce et les jeunes pousses des arbres.
Mais ce n'est pas le cas des gens de l'ONF, quant aux chasseurs, ils adorent les trophées... Pamina va découvrir une triste réalité et le ton du livre va devenir plus amer, l'amenant à s'interroger aussi sur elle-même.
Mais le lecteur se réjouira quand même de découvrir plein de choses sur ces animaux magnifiques mais hélas en danger, dans ce coin en tout cas.
Histoire perso : l'un de mes souvenirs les plus magnifiques de toute ma vie, c'est quand, en plein midi, revenant du boulot, sortant de la forêt autour du château de V., j'ai vu un magnifique cerf, tranquille, en plein champ, prenant le soleil, pas affolé du tout.
Genre, comme ça:
Des avis : sans connivence, dominique, Aifelle ? ça viendra!, manou, le bouquineur,
Claudie Hunzinger
Grasset, 2019
Après ma lecture de La survivance, j'ai poursuivi avec La langue des oiseaux (pas de billet) et maintenant ces grands cerfs...
Cette fois Nils et la narratrice Pamina sont installés dans une métairie des Vosges, datant de 1770 et appelée les Hautes Huttes. Plus de livres que de confort, et un petit chemin pour y accéder.
"Mais c'est toujours la même maison. Ou alors le même rêve de maison. (...) On invente seulement à partir de ce lieu-là, très profond. Toutes nos fictions viennent de là. Tous nos romans. Et ce que je raconte ici est un roman. Ou alors un rêve, comme on voudra.Mais en aucun cas la réalité. Sauf si la réalité n'est qu'un rêve. Ce qu’elle est évidemment et qui simplifie tout.Du coup, je n'ai plus à me creuser la tête pour savoir si c'est un roman, un récit ou un conte, ce que j'écris."
Pamina la narratrice fait la connaissance de Leo, dont les cerfs sont la passion, et qui l'initie aux affûts. Le terrain de Nils et Pamina est apprécié des grands cerfs, pour des raisons compréhensibles car ils y sont tranquilles et tolérés quand ils boulottent l'écorce et les jeunes pousses des arbres.
Mais ce n'est pas le cas des gens de l'ONF, quant aux chasseurs, ils adorent les trophées... Pamina va découvrir une triste réalité et le ton du livre va devenir plus amer, l'amenant à s'interroger aussi sur elle-même.
Mais le lecteur se réjouira quand même de découvrir plein de choses sur ces animaux magnifiques mais hélas en danger, dans ce coin en tout cas.
Histoire perso : l'un de mes souvenirs les plus magnifiques de toute ma vie, c'est quand, en plein midi, revenant du boulot, sortant de la forêt autour du château de V., j'ai vu un magnifique cerf, tranquille, en plein champ, prenant le soleil, pas affolé du tout.
Genre, comme ça:
http://www.animaux-online.com/article,lecture,1039_-la-decouverte-du-brame-du-cerf.html |
Commentaires
Oui, un peu rude. J'ai connu ça chez des grands parents (et même ma mère, quand j'étais gamine), alors bon, oui, il y a des limites!
Ce qui m'a étonnée dans mon anecdote, c'est l'heure et hors forêt, quoique à la lisière quand même. Ma voiture qui passait n'a pas eu l'air de le paniquer;
Sinon, dans mon coin, chevreuils et autres circulent...
J'avais lu l'article de Dominique (http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2019/10/14/les-grands-cerfs-claudie-hunzinger-6182815.html)
qui avait beaucoup aimé , moi beaucoup moins malgré les très belles pages sur la nature. Les cerfs n'ont pas de prédateurs dans les forêts à moins de réintroduire les loups en grand nombre il faut bien les chasser, je ne vois pas d'autres solutions!
Mais Une année à la campagne, ouh là, je l'ai lu deux fois, et acheté quand je l'ai vu à Emmaüs! Un absolument incontournable.
http://enlisantenvoyageant.blogspot.com/2009/10/une-annee-la-campagne.html
Hé bien réintroduisons le loup, non? S'il a des cerfs sous la main, il n'aura pas à s'intéresser à d'autres proies? Je sais, c'est cruel!
Forêt versus cerfs, oui, là c'est compliqué. Je crois que dans le Yelloswtone la réintroduction des loups a donné des résultats intéressants. En fait, c'est quand l'homme se mêle d'enlever un prédateur que la chaîne se casse. Par exemple les renards et les campagnols.
J'ai cherché et pas trouvé ton avis, au fait.
Habiter un coin bien boisé, c'est savoir qu'il y a du sauvage (visible ou pas, ils se méfient)
(et j'ai retrouvé votre billet!)
Voici ce que je trouve sur wikipedia (et ça va me faire des amis
"Ses prédateurs sont le loup et l'ours brun. Les faons et les animaux malades sont aussi la proie des lynx, des chiens errants, des renards roux et l' aigle royal. Dimensions: Le cerf est, après l' ours le plus grand de nos animaux sauvages et certainement le plus beau."
Une auteure proche de la nature qui vous réussit bien, j'apprends sur wikipédia qu'elle a habité une ferme dans les Vosges, région que j'aime beaucoup, un rêve que j'aurais aimé réaliser.
Je pense que je n'ai jamais vu de cerfs en libertés. Un bien bel animal !
Quant aux cerfs, je pense que pour l'instant ils sont tranquilles.
Bon 1er mai !
Oui, même en région parisienne il y a des animaux, qui essaient de trouver leur place, actuellement c'est la fête pour eux!
J'ai la chance d'avoir les hérons facilement, depuis quelques années ils fréquentent le canal derrière chez moi, les ragondins ont un nid, les canards se baladent. Il me semble que les oiseaux, pourtant nombreux d'ordinaire, le sont encore plus actuellement.
J'ai eu d'autres rencontres, plus exotiques, et hors parcs, avec une éléphante avec petit (rétrospectivement j'étais imprudente, elle aurait pu me foncer dessus) et des girafes qui ne s'intéressaient qu'à manger.
Que sont devenues ces animaux, je me le demande, il y a des années de ça...
Mais ce n'est pas 'garanti', on est dans le sauvage, pas dans un parc comme Beauval. Ce qui donne d'ailleurs du prix aux rencontres (rapides).
Bon 1er mai aussi (même si mon muguet est fichu depuis 15 jours)(j'en ai donné dans le voisinage, à ce moment là)
Une maison de 1770 au bout d'un chemin, pleine de livres, ça m'irait pour des vacances, mais pas pour une vie !
Syl.
Le parc de V, tu vois où c'est , au nord de ton département.
j'ai eu comme toi le plaisir un jour d'apercevoir non un cerf mais une biche et son petit dans un rayon de soleil d'une foret qui est une réserve à la frontière suisse c'était tout simplement magique et ça reste sur la rétine des années après