Des cornflakes dans le porridge
Un américain chez les anglais
Notes from a small island , 1995
Bill Bryson
Petite bibliothèque Payot, 2017
Traduit par Hélène Hinfray
Ayant découvert la Grande Bretagne en 1973 (premier chapitre plein d'humour), l'auteur y a travaillé, s'y est marié avec une anglaise, et en 1994 se préparait à partir faire voir son pays natal à ses enfants! Mais auparavant, il lui fallait -seul- retrouver la Grande Bretagne, des coins vus il y avait des années, ou pas du tout. Voyages en bus et en train, ou, rarement, en voiture de location.
Que dire? D'abord que le sens de l'autodérision de Bryson est en pleine forme, et l'on en apprend cependant beaucoup, développant une furieuse envie d'aller visiter le pays nous aussi! Bryson partage son exécration des architectures hideuses détruisant l'harmonie de beaux coins, mais est le premier à déclarer le pays époustouflant, ainsi que son bonheur d'y vivre.
"Je pris le train pour Liverpool, où j'arrivai en plein Festival du détritus. Les habitants avaient pris le temps, malgré leurs nombreuses activités, de parsemer le décor, par ailleurs terne et mal entretenu, de sachets de chips, de paquets de cigarettes vides et de sacs en plastique. Ils voletaient gaiement dans les buissons, apportant couleur et relief aux trottoirs et aux caniveaux. Et dire qu'ailleurs on met tout cela dans des sacs-poubelle!"
Un train au pays de Galles :
"Les villes qui ponctuaient le trajet avaient toutes des noms évoquant le bruit que fait un chat expulsant une boule de poils : Llywyngwril, Morfa Mawddach, Llandecwyn, Dyffryn Ardudwy."
"Je ne souhaitais pas spécialement mourir là, d'autant qu'il me restait 4 700 points de fidélité à utiliser sur ma carte bancaire.
Il a l'air distrayant.
RépondreSupprimerDistrayant et informatif, ce que j'aime, quoi.
SupprimerJe crois que je l'ai abandonné celui-là, je n'arrivais pas à entrer dedans, ça me paraissait assez banal. J'étais peut-être de mauvaise humeur, il faudrait que je refasse un essai.
RépondreSupprimerHa bon? J'ai bien aimé cette balade en Angleterre. Sans doute pas le plus étonnant de l'auteur, mais tu peux ressayer.
SupprimerAhhh quand pourrons-nous à nouveau prendre le train en Angleterre ? Cela a dû changer depuis les années 70, mais les gares sont bien fichues. Pfff. Bref, bon lundi en attendant !
RépondreSupprimerOn ne peut même plus aller en Belgique, c'est dire, alors l'Angleterre sortie de l'Europe, c'est encore plus coton. Mais j'ai envie d'y aller!
SupprimerBill Bryson, le retour !
RépondreSupprimerLes extraits, tu t'en doutes, me donnent furieusement envie de voyager à ses côtés !
Voyager en Angleterre sans risque, c'est possible, avec Bryson. Oui, il faut toujours avoir un de ses livres sous le coude.
SupprimerLes extraits font envie ! Je ne connais pas cet auteur, et pas du tout l'Angleterre non plus d'ailleurs ..
RépondreSupprimerMais tu dois absolument lire cet auteur, peu importe le titre ou le lieu d'ailleurs.
SupprimerFestival du détritus ! Il n'y manque que les masques jetables ;-).
RépondreSupprimerLe livre date... ^_^ Mais hélas, on en parlait ce matin à la radio, une vraie catastrophe...
Supprimerça doit être drôle... argument non négligeable par les temps qui courent...
RépondreSupprimerDevine pourquoi je reviens régulièrement à l'auteur? ^_^
SupprimerSacré bill il aura tout fait aux anglais, aux australiens et même à ses compatriotes pour notre plus grand plaisir
RépondreSupprimerOh il sait parler de ce qu'il connaît, en s'égratignant lui-même!
SupprimerAh, ça semble bien sympa ! Et je suis fan de la dérision et de l'autodérision ! Je note !
RépondreSupprimerOui, note, sans pouvoir aller autrement en Angleterre, pour l'instant.
SupprimerRien que le titre, j'adore :-) Je me note ça dans un coin, ça ne peut pas faire de mal.
RépondreSupprimerEn ces temps, recourir à Bill Bryson (entre autres) peut faire du bien.
SupprimerJe ne connais pas, mais voilà une façon de voyager sans craintes !
RépondreSupprimerBonne semaine.
Mais tu dois faire sa connaissance!
SupprimerUn auteur que je n'ai jamais lu, mais rien que le titre nous invite à le découvrir pour passer un bon moment. C'est appréciable !
RépondreSupprimerEssaie d'emprunter un de ses titres!
SupprimerJ'aime beaucoup les extraits, et l'humour anglais.
RépondreSupprimerAlors ce livre -et l'auteur-, c'est pour toi!
Supprimermerci pour ce fou rire en lisant cette phrase :"Les villes qui ponctuaient le trajet avaient toutes des noms évoquant le bruit que fait un chat expulsant une boule de poils : Llywyngwril, Morfa Mawddach, Llandecwyn, Dyffryn Ardudwy."
RépondreSupprimerTu comprends pourquoi les livres de Bryson sont épatants!
SupprimerTiens, tiens, dans le roman dont je parle aujourd'hui sur le blog, il est aussi question de venir pour deux jours en Angleterre et d'y rester douze ans ;-)
RépondreSupprimerActuellement, guère possible. Mais cela se comprend, l'Angleterre est un pays à la fois proche et dépaysant.
Supprimerun peu d'humour, cela fait toujours du bien!
RépondreSupprimerActuellement, de plus en plus. ^_^
SupprimerJe ne connais pas du tout l'auteur mais le titre promet !
RépondreSupprimerPour des moments tristounets, Bryson est parfait pour le moral (et instructif en plus)
SupprimerOouh ça fait longtemps que je n'ai pas lu Bill Bryson mais j'avoue que je reprendrais bien de son humour. J'aime particulièrement ton premier extrait !^^
RépondreSupprimerEt le second avec les chats, hein?
SupprimerUn livre acheté en Bretagne...
Bonjour Keisha, sur le Pays de Galles et les noms des villages, j'ai bien ri. J'ai lu au moins trois Bryson dont celui sur l'Australie: excellent et hilarant et c'est plein d'info. Bonne journée.
RépondreSupprimerC'est plein de trucs comme cela, à l'intérieur. Gentiment moqueur. Mais parfois il n'est pas content!
SupprimerUn auteur auquel revenir.
Il faut forcément que je le lise. J'adore son humour...
RépondreSupprimerHé oui, lire un Bryson, ça requinque!
SupprimerJe l'ai dans ma PAL, il faut vraiment que je l'en sorte car je devrais adorer. Ne serait-ce que les extraits... :)
RépondreSupprimerJ'aime l'auteur, tu comprends pourquoi! ^_^
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