La prof
Freida McFadden
City, 2025
Traduit par Karine Forestier
Un prologue introductif inquiétant : "Creuser une tombe, c'est ardu." Qui parle? Il n'y a guère de différenciations ensuite entre les narrateurs.
Trois mois auparavant... (classique)
Un établissement du Massachusetts, où enseignent Eve (Mathématiques) et Nate (Anglais). A part cela, juste une professeure de français (une phrase), la proviseure (une intervention de temps en temps), un professeur écarté car soupçonné d'avoir été trop proche d'une élève. Cette élève, c'est Addie, élève de Eve et Nate, pas douée en maths (et elle se demande à plusieurs reprises à quoi peut bien servir la trigonométrie)(à rien bien sûr, mais si tu l'enlèves, tu vas vivre dans un monde différent et moins pratique), et douée en anglais, elle adore Poe et écrit des poèmes. Elle commence à admirer Nate, vraiment beau gosse en plus. L'amour de la poésie les rapproche, et chabadabada (pages pénibles à lire)
Sans qu'aucun adulte ne semble le remarquer ou en tout cas réagir, Addie est harcelée par Kenzie une autre élève (on saura pourquoi à la fin). Elle avait un ami, qui l'ignore désormais.
Par ailleurs le beau gosse n'est pas chaud chaud avec son épouse, qui se console avec un vendeur de chaussures, ça tombe bien, elle ne résiste pas à acquérir des paires de chaussures (qui lui reprochera? ^_^) On fait en gros le tour des marques de chaussures chic, d'ailleurs, avec des hauteurs de talons vertigineuses. Pratique pour piétiner toute la journée quand on est prof, je suppose.
Eve, professeur de mathématiques est dite enseigner la trigonométrie. A un moment on a un exercice, oui. L'étonnant est qu'on fasse un semestre là-dessus, mais je ne connais pas le système américain et le niveau attendu.
On ne saura rien sur le contexte, cela pourrait se passer n'importe où, de nos jours. C'est concentré sur nos deux (puis trois) narrateurs, mais que cachent-ils ? Ha ha !
A la fin on saura pour qui la tombe était creusée, et par qui. Un dernier twist à la dernière page, qui me laisse baba et incrédule.
Conclusion : voilà, j'ai lu Freida McFadden, j'avoue que c'est page-turner, et bien fichu dans le genre, mais si on a lu mon billet on saura que l'on n'a pas peur, qu'il n'y a pas tant que cela de 'psychologie', pour la détente c'est bien.
Il semblerait que La femme de ménage soit meilleure? C'est Fanja, avec La femme de ménage (même pas en rêve pour l'emprunter, c'est jamais dispo), qui m'a décomplexée pour me lancer dans ces séries phénomènes.
Avis babelio;
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