Articles

Affichage des articles du février, 2011

Une langue venue d'ailleurs / Mélodie

Image
Une langue venue d'ailleurs Akira Mizubayashi Gallimard, L'un et l'autre, 2010       Le français est ma langue paternelle.   Non que le père d'Akira Mizubayashi parlât le français... Mais c'était un père prêt à tout pour ses enfants, la culture de leurs esprits, l'épanouissement de leurs ressources intérieures. Akira le cadet baignera dans les leçons de violon destinés à son frère, mais pour lui, la musique, la révélation pour son oreille, ce sera celle de la langue française.   "Je partis donc en France en qualité de boursier du gouvernement français. C'était en 1973. J'avais au fond de ma valise les quatre premiers tomes des Oeuvres complètes de Rousseau en pléiade; j'avais aussi des cassettes audio contenant l'enregistrement intégral des Noces de Figaro sous la direction de Karl Böhm (1968) et une photographie en couleurs de la merveilleuse Edith Mathis qui chante le

The year of the flood

Image
The year of the flood Margaret Atwood virago, 2009       C'est l'année de The Waterless Flood , l'inondation (le déluge?) sans eau, causé par l'homme qui a assez joué l'apprenti-sorcier sur cette planète... Catastrophes écologiques, tempêtes tropicales quotidiennes, montée des eaux, désertification, tout demeure en arrière plan, sans véritable explication. C'est là, c'est tout.   Deux femmes ont survécu : Ren, une danseuse de boîte de divertissement (où on peut trouver les sales filles les plus propres de la ville) et Toby, isolée sur la terrasse de l'immeuble où elle travaillait. Y a-t-il d'autres survivants? Des animaux errent tout autour, souvent fruits d'expériences génétiques, par exemple les rakunks (half skunk without the smell, half raccoon but without the agression)(déjà vous avez une idée des né

La neige de l'amiral

Image
La neige de l'amiral Alvaro Mutis Sylvie Messinger, prix Médicis étranger, 1989             "Maqroll el Gabiero, c'est le gabier, et pour Alvaro Mutis, le gabier est la représentation même du poète, l'homme qui, solitaire tout en haut de son mât, voit et annonce tout au navire, le bon et le funeste. Ainsi, c'est du gabier que tout le navire dépend, tout comme lui  dépend totalement du navire." (Avertissement de l'éditeur)   Ce roman avait tout pour me déplaire : littérature d'Amérique latine (j'ai des a priori que je cherche heureusement à démolir), il fait partie d'une série, il n'a pas de fin nette, bref, il n'est pas carré et cartésien. Et pourtant j'ai adoré.   A travers divers documents apparaît ce Maqroll el Gabiero, qui a pas mal roulé

Ma liste de blogs (en cours d'amaigrissement)