jeudi 28 octobre 2021

Besoin de vélo

 


Besoin de vélo

Paul Fournel

Seuil, 2001


A moins de vivre dans une grotte, on connaît le nom d'Hervé Le Tellier, dont j'ai relu récemment le délicieux Joconde jusqu'à 100, et sans doute maintenant le mot Oulipo fait moins peur... Dans la bande, ce Paul Fournel qui avait fait parler de lui à une époque sur les blogs avec La liseuse. Ou Clémentine Mélois. Ou Pérec. Ou... , bien des gens, et voilà une nouvelle lubie ici même!

Ma LAL avait-elle besoin de ça? Mouais.Pour apprécier ce Besoin de vélo, pas besoin de savoir en faire ou de s'y connaître. Ni même d'en savoir beaucoup sur l'auteur. L'on comprend vite que tout gamin il sortait en vélo avec son père. Né à Saint Etienne, ses premières sorties obligeaient à savoir gérer les grimpées. Et les descentes. Au fil de courts textes il évoque son amour du vélo, distillant les thèmes relatifs à  ce moyen de locomotion, ayant enfourché  une 'bécane' dans différents points du globe.

"Chaque cycliste, même débutant, sait qu'à un moment ou un autre de sa vie il aura rendez-vous avec une portière de voiture." (perso, j'ai une grande méfiance en abordant le bout du pont de ma ville, avec ses voitures au stop à ma droite, stop  pas toujours respecté, car voilà, 'pfff, j'ai le temps, la p'tite dame en vélo ne va pas vite'. Justement si. L'astuce est de porter un casque, ça fait plus sérieux - et ça protège).

"Il y a du paysan dans le pédaleur. Ils partagent le goût de la nature, la soumission aux éléments, la patience, l'économie, l'obstination et le sens de l’accélération. Il y a du sprint dans la moisson et la vendange. L'ordre plus si éternel que cela des champs rejoint l'ordre plus si éternel que cela des routes, et les Robic et les Poulidor étaient sur leur vélo comme à la ferme."

"Les vaches, que l'on croyait spécialisées dans les trains, se régalent aussi des cyclistes."

"Comme beaucoup de paysages américains, le rythme du vélo ne lui convient pas.Ou bien le vélo ne va pas assez vite, ou bien le paysage ne va pas assez rapidement, mais quelque chose résiste à leur mariage. Ces paysages-là ont été taillés sur mesure pour l'auto. Perdu sur ces immenses lignes droites, j'avais le sentiment d'être un animal déplacé, un personnage de Sempé trop petit pour son décor, une minuscule trace de vie dans la Vallée de la Mort." (traversée de la Vallée le 1er janvier, avec son fils)

On l'aura compris, l'auteur ne parle pas que de vélo, il sait observer notre monde, et il a de l'humour. 

Avis babelio,

lundi 25 octobre 2021

Journal de guerre écologique / L'oasis


 Journal de guerre écologique

Hugo Clément

Fayard, 2020

 

Journaliste, l'auteur produit et anime Sur le front (sur la 5, faut que je découvre ça!) et bien sûr je n'en avais jamais entendu parler. Cependant le titre du livre m'a attirée bien sûr.

Alors quoi? Encoooooooore un livre sur les méfaits des humains à l'égard de la planète et des animaux? Mais on connaît déjà toutes ces histoires!

Exact, pour certains faits, mais il en reste (hélas) à découvrir, et là j'ai bien aimé le côté très 'reportage' du livre. Lieux, heures, on est tout de suite au cœur du sujet. C'est vivant, direct, efficace, instructif. Les déchets (NOS déchets) arrivant sur les côtes  de l'Indonésie ou en Afrique (et causant mort d'homme c'est sûr). Des espèces protégées mais chassées et pêchées, et en Europe aussi. En France, le lynx n'a qu'à bien se tenir! La forêt française est menacée. Se chauffer au bois n'est pas obligatoirement une grande idée (mais on fait quoi? baisser la température, déjà...) La grande barrière de corail est attaquée (c'est là que l'équipe a eu des ennuis avec les autorités, elle gêne des intérêts du charbon australien, dans un pays supposé démocratique). Des courageux luttent un peu partout, mais franchement il y a de quoi s'inquiéter.

Démoralisant. Pourtant, quelques évolutions, quelques victoires...

Avis babelio


Je vais caser ici L'oasis de Simon Hureau, Dargaud 2020, emprunté à la bibli après des mois d'attente. La patience est la principale vertu du jardinier. Entre rue et voie ferrée, Simon Hureau et sa petite famille transforment un terrain moche en oasis de biodiversité accueillant, joliment représenté par Simon Hureau.

(Une question : dans le val de Loire, les lilas fleurissent en mai? On ne doit pas habiter le même val de Loire.)

J'avoue que chez moi, en mode très paresseux, le bout de terre vit sa vie (les ronces aussi). Cependant au fil des ans j'ai revu les sauterelles. Et des mantes religieuses (observées avec intérêt par le chat, qui finalement s'en méfie). L'année dernière j'ai vu un flambé (cette année j'ai commis l'erreur de faire tailler un peu les haies donc les abeilles sont moins venues). Guêpes, frelons (pas asiatiques, sinon, à mort!). Au fil des ans j'ai eu un hérisson, qui n'est pas resté, des crapauds, une vipère (pas contente, mais elle a rejoint son biotope). Des arbres ont poussé tout seuls. Dont un laurier-tin qui est actuellement en fleurs, pour la deuxième fois cette année, mais c'est fou!) Cependant la terre n'est pas très riche, tant pis. Le thuya était là quand j'ai emménagé, je suis d'accord, c'est une zone de mort.

Et je confirme : les chats sont de solides prédateurs d'oiseaux. Et tant qu'à faire, ceux à plumes colorées. J'ai des preuves.

Avis babelio,

jeudi 21 octobre 2021

Le chemin des estives


 Le chemin des estives

Charles Wright

Flammarion, 2021

 

Avouons-le : je suis repérée!  Ce titre dont je n'avais jamais entendu parler est arrivé sur ma liste de réservations à la médiathèque, il faut croire qu'un bibliothécaire me connaît parfaitement. A l'arrivée, c'est un coup de coeur.

"Avouer par les temps qui courent que l'enseignement d'un charpentier juif donne du sel à votre vie, la conduit même vers les profondeurs, c'est se condamner à récolter des haussements d'épaule." Après diverses expériences, à 37 ans, voilà l'auteur qui devenant novice chez les Jésuites, à Lyon. Lui qui a connu journalisme et cabinets ministériels... Même là il rue un peu dans les brancards. Jusqu'à l'été 2019, où avec un compagnon novice lui aussi, non choisi, il doit passer quatre semaines à marcher, sans téléphone, sans argent, charge à eux de se débrouiller. 

Il choisit une bonne partie du GR 4, et ils cheminent d'Angoulême à Notre Dame des neiges, de la Charente à l'Ardèche, traversant des coins magnifiques, avec plus de vaches que d'habitants. Ils doivent faire l'apprentissage de la mendicité, ce ne sont pas les mécréants les moins généreux. Une France vraiment déchristianisée, dont les prêtres viennent souvent d'Afrique.

Au fil de la marche, c'est l'occasion de méditer ou discuter sur ses deux 'héros', Charles de Foucault, dont les reliques sont à Notre Dames des neiges, et Rimbaud, mettant en lumière les parallèles entre leurs deux existences. Dans son sac, en plus d'un Pléiade des œuvres de Rimbaud, L'imitation de Jésus-Christ, dont les aphorismes se révèlent adaptés à son expérience.

Ils connaissent des nuits frisquettes, des journées caniculaires. Le narrateur devient de plus en plus sensible aux bienfaits de la nature, sans oublier les rencontres qui le convainquent que la générosité n'est pas morte (même s'il a dû subir mépris et rebuffades, mais ça fait partie de l'expérience).

Pour ceux qui auraient peur de se lancer, sachez qu'il n'y a pas de bondieuseries pontifiantes ni d'envolées lyriques sur la nature. Toujours on revient sur terre, souvent avec humour. Ha oui, au fait, c'est écrit avec une élégance de bon aloi.

Avis babelio, Dominique d'à sauts et gambades (pas encore trouvé le billet)


lundi 18 octobre 2021

Mon business model


 Mon business model

Julien Gangnet

Le dilettante, 2021

 

Que ce titre ne vous affole pas,  il va s'agir de business localisé principalement dans le "triangle des Bermudes" : Barbès, La chapelle, Max-Dormoy. Jo travaille à la pêche aux informations monnayables auprès des médias, d'abord pour une agence assez pépère, puis il vole de ses propres ailes, l'affaire prend de l'ampleur, avec une équipe d'informateurs hétéroclite: des ados, un anciens pote devenu marabout psy, un couple addict à différentes substances, un coiffeuse pour mamies, une infirmière, etc.

L'enfance de Jo fut particulière, mère toxicomane ("des montagnes russes propulsées aux psychotropes, dont les wagonnets déraillaient avec régularité.") et et père toxique ("Son absence d'empathie pour toute forme de vie était terrifiante et fascinante dans la même proportion. Dark V, le désir de paternité en moins."), ça laisse des traces. Heureusement il peut trouver refuge chez Dom, une amie de sa mère (cartes bleues volées utilisées en boutiques de luxe, puis "recyclée dans l'éducation à la baguette"),  et sa copine Keltoume, "mal mariée avec un barbu féru de voyage, dont l'insistance à rejoindre le califat avec les enfants avait dégradé leurs rapports").

C'est raconté de façon assez cash, pour le grand plaisir du lecteur qui se moque pas mal de ne pas connaître ce monde. Dans le contexte, promis, on comprend parfaitement la signification de "Sur mon daron, on va les fumer, les pakpak! Trop sale comment ils ont fait à Vishal. La Mecque qu'on va leur marcher dessus, pas vrai, les reuss?" Il ne s'agit bien sûr que de l'avis d'Awa, au détour d'une page. Tout n'est pas écrit ainsi.

Sans trop en dévoiler, je dirai que Jo va loin, très très loin... 

Au fil de ma lecture, j'ai établi à quoi cela me faisait penser, comme univers, interprétation libre des lois et écriture: La daronne, et là, oui, foncez, c'est du brut et de la bonne came de bouquin. Un premier roman à découvrir.

Avis babelio,

jeudi 14 octobre 2021

Les pondeuses de l'Iowa


 Les pondeuses de l'Iowa

Barn 8

Deb Olin Unferth

Grasset En lettres d'ancre, 2021

Traduit par Valérie Malfoy

 

Si je dis que les pondeuses sont des centaines de milliers à être emprisonnées dans une ferme de l'Iowa, dans des conditions hélas bien connues, ça ne va pas être vendeur. Non, on n'a pas constamment de détails difficiles. De plus on en apprend sur ces volatiles plus futés qu'on ne pense.

Côté bipèdes humains, voici Janey et Cleveland, censées inspecter ces fermes, mission officielle, vérifier qu’elles respectent les normes sanitaires et autres;  officieusement... Cleveland filme les conditions de 'vie' des poules et de temps en temps en 'libère' une ou deux, sans trop savoir qu'en faire, les déposant chez Dill, un militant animalier garé des circuits. 

Mais Janey et Cleveland ont un projet fou, libérer carrément TOUTES les poules d'une même ferme,  près d'un million de cocottes! Tout est organisé, et participent des types un peu borderline.

Bien évidemment cela va dérailler, et comme le dit la quatrième de couverture certains vont y 'laisser des plumes', et pas seulement les poules.

J'ai franchement dévoré ce roman, qui part dans des directions inattendues, est parfaitement maîtrisé dans la construction, et surtout distille beaucoup d'humour.

Avis babeliocathulu,

lundi 11 octobre 2021

Le syndrome de l'accent étranger


 Le syndrome de l'accent étranger

Mariam Sheik Fareed

Philippe Rey, 2021 

 

Pour savoir ce qu'est le syndrome de l'accent étranger dont souffre Sophie, il va falloir lire ce roman. Et par ricochet découvrir le roman imaginé par Alexandre, cuisinier parisien : son unique exemplaire se trouve dans un ordinateur égaré dans le métro, et trouvé par Désiré, balayeur à Paris aussi. Désiré est d'origine mauricienne, il aime les histoires. Il propose à Alexandre de lui rendre son ordinateur en échange de la suite. Pour s'exprimer, il demande l'aide de Marie, bénévole dans une association d'aide aux personnes dans le besoin et aux migrants, nombreux en cette année 2016.

Mais malheureusement Alexandre est en panne d'écriture, et demande l'aide des autres. On pourra alors découvrir comment Sophie, son personnage, vivra avec son syndrome.

Trois personnages, plus Sophie sur le papier, qui vont dévoiler leurs fêlures et évoluer, pour le plus grand plaisir du lecteur. J'ai dévoré ce roman fantaisiste (un peu) parcouru d'humour et d'émotion, et qui fait découvrir une ile Maurice pas seulement touristique. L'auteure est de mère française et de père d'origine mauricienne! Elle réside dans le Morbihan (mâtin quel département)

Avis babelio, A girl , c'est une lecture commune!,

vendredi 8 octobre 2021

Qui a tué Cloves?


 Qui a tué Cloves?

Histoire d'une découverte hors normes

Axel Sénéquier

Préfaces de Line Renaud et Guillaume Canaud

Hygée éditions, 2021

 

Voulez-vous une histoire qui donne la pêche,  avec des gens formidables, qui fait parfois scintiller vos yeux (sans doute une mauvaise poussière) et se lit quasiment d'un souffle, avec votre petit cœur qui fait boum ? (non, ce n'est pas du feel good, non ce n'est pas un polar).

C'est une histoire vraie!

Pourtant au départ ce Cloves (c'est un acronyme, je fais grâce des termes anglais) est une redoutable maladie, qui coche toutes les cases dans le pas sympa du tout: maladie rare (touche une personne sur 2000 , donc l'industrie pharmaceutique ne va pas foncer pour investir) et orpheline (incurable, quoi; pas de traitement). Ajoutez des douleurs épouvantables, l'atteinte à la mobilité, à la vie sociale, parfois des opérations sans résultats pérennes, le flou dans le diagnostic, la Sécu inflexible face à une 'maladie inconnue'. Une maladie qui ressort du domaine de nombreuses spécialités médicales, donc le malade peut errer. Atteint plutôt des enfants (pronostic à longue échéance, on oublie). Bref, les parents sont souvent désarmés, quoique héroïques et tenaces.

Jusqu'au jour où Emmanuel, qui consulte le néphrologue Guillaume Canaud, accepte un traitement, alors que le médicament est encore en phase de test. Mais une "autorisation temporaire d'utilisation à titre compassionnel" (le terme est clair!) est accordée, et quasi instantanément, son état s'améliore de façon incroyable. Mais vraiment incroyable!

C'est le début d'une histoire formidable dont malades, familles, médecins, personnels hospitaliers sont partie prenante. Frère de Guillaume Canaud, Alex Sénéquier conte cette formidable avancée médicale. Comme il est écrivain, il rend passionnant ce qui pourrait être sec. Les chapitres avec le radical changement des malades alternent avec le parcours de Guillaume Canaud, qui en a sous la semelle côté parcours professionnel, est doté d'une formidable intuition (c'est à ça qu'on reconnaît les bons chercheurs, je pense) et mène trois journées en une. Ainsi qu'avec des informations sur ce qu'est la recherche, comment les médicaments arrivent dans nos officines (c'est long), et aussi ce qu'est la notoriété. J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cette histoire, qui a pourtant fait du bruit à l'époque; d'où la nécessité du livre.

Quid de l'avenir? La maladie existe toujours, les malades ne sont pas 'guéris' et le traitement est à vie. Le recul est de cinq ans, on ignore encore l’évolution du traitement. La recherche continue.

Cerise sur le gâteau, l'humour n'est pas absent (mais soyez sûr que l'émotion, vous n'y échapperez pas non plus, sinon on ne peut plus rien pour vous!) et les parties plus techniques sont parfaitement accessibles.

J'en ai bien évidemment fait un coup de coeur!

Avis babelio,

mardi 5 octobre 2021

Entre deux mondes

 


Entre deux mondes

Olivier Norek

Michel Lafon, 2017

 "C'est facile d'oublier quand ça passe aux infos, mais quand ça débarque dans ton propre salon?"

Presque tout le monde a lu ce roman, et il a fallu les avis enthousiastes de deux personnes assez opposées quoique super lectrices pour que je m'y lance.  Il ne s'agit pas de mon genre de lectures favorites, mais comme mon blog présente un tag 'immigration' on peut dire que le thème ne m'est pas totalement inconnu. Quoique, comme pour d'autres thèmes (Shoah entre autres) je préfère le document au romancé. Mais, dit Norek 'tout ce qui est dans le roman est vrai.' J'ai même dégoté une photo de lui avec des migrants dans la jungle de Calais (et scruté voir si je les connaissais). Je le crois, hélas même les détails les plus épouvantables sont crédibles, si on s'intéresse un tant soi peu à cette actualité, on le réalise.

Ils sont tous présents, migrants de diverses nationalités, sexes et âges, associations humanitaires, différents flics, douaniers, etc., on a un panorama complet de la situation, y compris les difficultés pour passer en Angleterre. Personne n'en veut, quoi, et au delà de cette jungle (démantelée en 2016, époque du livre), les drames continuent. 

Deux héros principaux, flics, Adam le syrien et Bastien le français. Sans oublier un petit soudanais. 

Alors mon avis ? Bon, c'est écrit avec efficacité, et le côté document est fouillé. Mais j'avoue que j'ai eu du mal à supporter certains détails. Grosse claque disent certains, oui complètement, mais là c'est à fond et on souffle rarement. A lire pour réaliser certaines réalités, ça ne fait pas de mal parfois...

Avis  babelio,

vendredi 1 octobre 2021

Feu


Feu

Maria Pourchet

Fayard, 2021

 

Maria Pourchet, depuis Avancer, je la lis systématiquement!  Avancer   Rome en un jour  Les impatients 

Pas question donc de rater ce mystérieux Feu. Sans même savoir de quoi ça parlait.

Cette fois, voici Laure, la quarantaine, prof d'université, mariée, deux filles et Clément, la cinquantaine, bossant et s'ennuyant dans une tour de La défense, avec salaire très confortable. Ils se rencontrent, et plus si affinités.

Dit comme ça, bof. Madame Bovary, le retour. Quoique je ne dis rien de la fin.

Mais Maria Pourchet a toujours le sens de la formule (on s'amuse bien quand même, le revers est qu'on se fiche un peu de l'histoire entre ces deux-là), et a choisi d'alterner entre Laure et Clément. Laure s'adresse à elle-même en se tutoyant (quand même!) et l'on découvre sa vie de famille, sa fille ainée qui lui cause du souci, son mari, et sa vision de Clément. Sans oublier une mère et grand mère qui lui font part de leurs réflexions post mortem. Clément, lui, parle à Papa, attention, c'est son chien bien aimé mais malade (un bouvier bernois), sa mère est encore vivante, il y a du lourd de ce côté là.

Finalement  assez pathétique, mais on arrive au bout sans broncher, une fois dedans on veut la suite! Hé oui, l'écriture de Maria Pourchet, ça mérite le détour.

Avis babelio,