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Affichage des articles du juillet, 2021

Y Le dernier homme

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 Il y a fort longtemps j'avais lu les cinq premiers tomes de Saga , et depuis rien à faire pour emprunter la suite. Pas de souci, une inscription dans une autre médiathèque, et voilà. J'ai donc relu les cinq, et englouti la série jusqu'au tome 9, qui m'a laissée sur le flan (à scruter internet, il semble que le 10 existe, non traduit). J'avoue cependant que le binge reading ça fatigue ... Mais! Voilà-t-y pas que je découvre une autre série due au même Brian K. Vaughan que Saga , et, tenez-vous bien (info extrêmement importante pour les amateurs de séries) : la série est terminée en 5 tomes!!!! OK, dans les 300 pages chaque volume, mais au moins on peut se lancer l'esprit tranquille.  Et tout avaler rapidement, oups. Cependant mon intérêt n'a pas faibli, c'est un signe, et, surtout (info  extrêmement précieuse pour les amateurs de séries): la fin ne m'a pas déçue. Bon, je vous mets la couv' du deuxième et les infos habituelles.   Le dernier homme

Les pionniers

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 Les pionniers The earthbreakers, 1952 Ernest Haycox Actes sud, 2021 Traduit par Fabienne Duvigneau    Traces des roues de chariots sur l'Oregon Trail Dans la série de romans ' L'Ouest, le vrai ',  voici un auteur classique qui a su me conquérir! On attend les clichés habituels de fiers cowboys affrontant la nature (sauvage) et les autochtones (non moins sauvages). Du viril, quoi. On a bien le bétail et les chariots, les familles ayant tout quitté pour s'installer dans l'Oregon. Trois mille kilomètres en cinq mois, quatre cents personnes, que l'on découvre sous une pluie incessante, descendant une rivière sur de grands radeaux (mais replaçant les chariots sur la terre ferme pour passer les chutes). Une épopée où on ne plaisante pas, sans espoir de retour.  Mais la majeure partie du roman conte l’installation des pionniers survivants dans un coin où tout est à construire, maisons en rondins,  route à penser, espérant une récolte le moment venu, en se serrant

Happy End

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  Happy end Julie Wolkenstein P.O.L. , 2004 "Au moins son avis de décès ressemblera-t-il à ceux qu'elle lit dans Le Figaro (elle commence toujours par là) et les lignes successives situent précisément les membres qui font part dans une génération de prénoms cruellement datables. Lise, Julien et Catherine, ses enfants, Antoine, Camille, Léa, Simon, Prune, Justinien , Isadora, Elvire, ses petits-enfants, Ysé, Shiva, ses arrière-petites-filles, ont la tristesse d'annoncer, etc. Aux dernières nouvelles, Camille, qui attend son premier bébé, envisagerait Contest. Marie-Hélène n'en pesne rien. Elle n'est pas sûre que Contest tout seul lui évoque sa baie, sa maison. Et elle doute que Camille aille jusqu'à appeler son fils Saint-Contest." Maintenant que j'ai lu la plupart des romans de Julie Wolkenstein, je sais qu'il y aura de grandes villas bourgeoises et familiales au bord de la côte normande (mais pas que), de grandes vacances d'été, quand les ho

Ici pour aller ailleurs

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  Ici pour aller ailleurs Un recueil de Geoff Dyer Editions du sous-sol, 2020 Traduit par Pierre Demarty Voilà, je pense que c'est Le bouquineur qui a attiré mon attention sur ce livre : les mots importants étaient là, voyage, humour anglais, et,  cerise sur le gâteau, disponible à la bibli! L'humour est bien là et j'ai tout de suite adhéré, mais il ne faut pas s'attendre à des voyages narrés classiquement. Visiter la cité interdite est l'occasion de faire connaissance de Li, puis direction la Polynésie sur les traces de Gauguin. "Il y avait également quelque chose à vous fendre l'âme dans le spectacle de ces chauffeurs de bus prêts à 'transférer' les touristes dans leurs hôtels au luxe barbare : bâtis comme des piliers de rugby, biologiquement programmer pour écraser le Quinze de la Rose, ils en étaient réduits à jouer les bagagistes confits en politesse." Puis le lecteur découvre des coins paumés des Etats Unis dédiés au Land art, le Lightni

Un anthropologue en déroute (et son retour)

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  Un anthropologue en déroute The innocent anthropologist Nigel Barley Voyageurs Payot, 1992 Traduit par Marc Duchamp   On le sait, quand les anglais  se lancent dans les voyages et l'autodérision, ça décape. Nigel Barley, sûrement un très sérieux anthropologue quand il s'agit de rédiger du document professionnel, se lâche en racontant ses mois sur le terrain, dans un village au nord du Cameroun . Pourquoi les Dowayos? Et pourquoi pas!  D'abord apprendre la langue, avec l'aide de Matthieu qui lui a fréquenté l'école. Trouver à se loger, amadouer le chef local, Zuuldibo, le faiseur de pluies, etc. Accepter de subir les moqueries (gentilles) des habitants, prendre des notes, des photographies. Parfois se retrouver avec d'autres européens  ou américains. Affronter les attentes (avec un bouquin) et les complications des administrations diverses. Puis finalement partir à regret, ne vouloir que revenir, et enfin prendre comme prétexte la grande affaire dans ce coin :

L'attaque du Calcutta-Darjeeling

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  L'attaque du Calcutta-Darjeeling A rising man Abir Mukherjee Liana Levi, 2019  Traduit par Fanchita Gonzalez Batlle En 1919, le capitaine Wyndham, plein d'expérience acquise en Europe, débarque à Calcutta. Assez vite, il doit résoudre deux affaires, liées semble-t-il, l'assassinat d'un fonctionnaire britannique et l'attaque d'un train. Il enquête avec un collègue anglais et surtout un officier indien, le sergent Banerjee.  Atmosphère poisseuse, racisme ambiant, le lecteur va être plongé dans toutes les facettes de la ville et découvrir une ambiance réaliste. Avec un humour qui fait passer bien des faits choquants. J'ai donc beaucoup aimé, l'intrigue policière à rebondissements est classique mais c'est l'ambiance de l'époque et du lieu qui m'a beaucoup plu., car je sens que c'est fort bien rendu. Différent quartiers, couches sociales, des terroristes, des services secrets... Le titre français attire l'oeil, mais cette fameuse att

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