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Affichage des articles du septembre, 2009

La vie obstinée

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La vie obstinée Wallace Stegner Phébus Libretto, 2002 Wallace Stegner (1904-1993) a écrit en 1967 ce roman intitulé All the little live things. Il n'est pas aussi connu qu'il le mérite et c'est pourquoi je l'ai fait figurer dans mon challenge ABC, lettre S Joe Allston après une carrière d'agent littéraire a pris sa retraite et réside dans un coin de campagne non loin de San Francisco. Lui et sa femme Ruth sont soudés par une grande tendresse qui se passe souvent de mots. La vie est calme jusqu'à ce qu'apparaisse Jim Peck, sorte d'ex étudiant gourou qui lui arrache l'autorisation de s'installer sur son terrain. Tout de suite leurs rapports seront tendus et conflictuels : ce Jim lui rappelle trop son fils décédé, par ses opinions contestataires et sa tendance à suivre les idées à la mode. Arrivent aussi les Catlin : Marian Catlin et Joe auront de longues discussions mais leur désaccord restera em

Le musée imaginaire de Marcel Proust

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Le Musée imaginaire de Marcel Proust Tous les tableaux de A la recherche du temps perdu Eric Karpeles Thames & Hudson, 2009 Bonheur, joie et félicité : il fallait que ce livre existât, et il existe. Tout lecteur de l'oeuvre de Proust sait qu'elle baigne dans les références picturales. L'idée - simple et géniale- était d'exposer en parallèle les passages du roman et les oeuvres évoquées . Même si certains tableaux ne sont pas réels mais imaginaires, il est toujours possible de choisir une illustration proche et parlante. Le familier de Proust aura l

L'italien (ou le confessionnal des pénitents noirs)

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L'italien ou Le confessionnal des Pénitents noirs Ann Radcliffe Marabout, 1974 (oui, ma PAL diminue...) Roman écrit en 1797 Ann Radcliffe est bien connue des lectrices (s'il y a des lecteurs, qu'ils m'en excusent) de Northanger Abbey , roman  dans lesquel Jane Austen s'offre le plaisir de parodier et moquer les romans gothiques dont Mrs Radclife a fait son fond de commerce. Malheureusement je ne présente pas ici les mystères d'Udolphe chers à Catherine Morland, mais cet Italien au titre complet fort prometteur. "C'est à l'église de San-Lorenzo, à Naples, que Vincenzo Vivaldi vit pour la première fois Elena Rosalba. La douceur et le charme de sa voix(...) attirèrent d'abord l'attention du jeune homme. Son visage était couvert d'un voile; mais une distinction rare et une grâce parfaite se révélaient dans t

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