jeudi 29 avril 2021

Humanité


 Humanité

Une histoire optimiste

De meeste mensen deugen (la plupart des gens sont des gens bien)

Rutger Bregman

Seuil, 2020 

Traduit par Caroline Sordia et Pieter Boeykens


Quoi? On ne nous dit pas tout! J'avoue en être restée sur la catastrophe de l’île de Pâques (Jared Diamond dans Effondrement), diverses expériences dont celle de Milgram et sa machine à électrochocs, l'histoire tragique de Catherine Susan Genovese (assassinée sans que personne ne réagisse), sans parler des camps de concentration et du roman Sa majesté des mouches.

D'après l'auteur, les gens (enfin, la plupart) seraient bons? C'est sûr que si on se fie aux médias, ça paraît un poil osé de l'affirmer. Mais les médias aiment les catastrophes, c'est plus vendeur que les belles histoires. 

En 400 pages passionnantes (et plutôt aisées à lire, j'allais dire 'comme un roman'), Rieter Bregman va démonter et démontrer, et j'avoue que ça bouscule pas mal. Il va fouiner dans les documents, opposer Hobbes et Rousseau, écorner la 'civilisation', trouver une histoire vraie de gamins sur une île - qui se termine très bien!- , regarder ce qui se passe chez les actuels chasseurs-cueilleurs, dégoter une histoire de renards argentés rendus tout gentils, pour finir par des exemples où des 'naïfs' avaient raison. On touche à pas mal de notions, historiques, anthropologiques, mais parfaitement digestes.

Qu'on ne se méprenne pas, des méchants, il y en a, il y en a eu, et il y en aura, mais en sortant de cette lecture on est bien bousculé, on se dit 'et pourquoi pas?'. Exemples en Afrique du sud, en Colombie, vraiment détonants.

Suite à cette lecture, j'ai bien envie de lire Hannah Arendt ...

Avis babelio,

lundi 26 avril 2021

Les quatre filles du docteur March


 Les quatre filles du docteur March

Little Women, 1868, 1869

Louisa May Alcott

Gallmeister, 2020

Traduit par Janique Jouin-de-Laurens

 

Même en partant du principe que  presque tout le monde a déjà lu ce roman, y compris en version plus courte, je vais essayer de ne pas trop révéler de l'intrigue. Il y a quelques années je l'avais lu en VO, et là, Gallmeister et tout ça, une bibliothécaire m'en avait parlé, bref j'ai craqué.

Durant la guerre de Sécession, le père de la famille March est aumônier, laissant au foyer son épouse et ses quatre filles adolescentes. La famille a connu des revers de fortune et doit surveiller ses dépenses. Comme voisins, un vieux monsieur et son petit-fils Laurence. On suit ce petit monde durant quelques années, avec deuils, mariages, naissances, voyages...

Mes impressions : 

Pourquoi 'docteur' March? Il semble d'après wikipedia que ce soit un choix de traduction dans les années 1880, histoire de gommer  "le caractère chrétien du personnage". Mais il suffit de bien lire l'édition non coupée pour réaliser que le tout baigne bien dans une atmosphère très WASP, avec parfois références au Voyage du pèlerin. 

Évidemment on reste dans une atmosphère bien pensante,  les filles sont élevées pour devenir de parfaites épouses, mais cependant elles peuvent donner libre cours à leurs envies, les arts pour Amy, l'écriture pour Jo, par exemple. La mère conseille mais laisse ses enfants expérimenter -quitte à tirer ensuite une petite morale.

Il y a des longueurs, parfois du sucré, mais honnêtement il faut se rappeler que c'est écrit dans les années 1860. Et même plutôt bien écrit et observé. Le personnage de Jo, assez chien fou au départ, est original. Personne n'est parfait, ouf, mais chacun évolue au cours du roman.

On peut penser retrouver l'auteur dans le personnage de Jo?

L'édition donne quelques repères de la vie d'Alcott, j'y au appris que se parents avaient fondé une école expérimentale, puis une communauté utopiste (ça n'a pas duré). La famille a habité Concord, Louisa a été scolarisée chez Emerson, puis instruite à la maison.

On retrouve pas mal de détails autobiographiques dans le roman.

Un roman intéressant, un peu daté quand même (désuet dit ma bibliothécaire), mais qui demeure à découvrir. Existent des adaptations cinématographiques, mais peuvent-elles rendre justice au roman?

Avis : babelio

jeudi 22 avril 2021

La carte des Mendelssohn


 La carte des Mendelssohn

Diane Meur

Sabine Wespieser, 2015

 

 Au départ, Diane Meur voulait juste s'intéresser à Abraham Mendelsson, fils de Moses, philosophe du 18ème siècle, et père de Felix, le compositeur romantique. Une position pas facile, en effet. Sauf que, de fil en aiguille, l'auteur s'est trouvée plongée dans une recherche sans fin (elle a dû y mettre fin, sinon elle y serait encore). Jusqu'à établir une carte des descendants de Moses et Fromet son épouse (belles lettres d'amour, tiens) qui trônait sur sa table de salle à manger, avec des réactions diverses venant de ses enfants, amis et même éditrice (oui, Sabine Wespieser apparaît pas mal dans ce livre).

Un début de billet un poil foutraque, mais le livre aussi, car on aura de la biographie sérieuse, quoique tourbillonnante, et des portions de vraie vie, particulièrement à Berlin et à Paris. Je confirme que des recherches généalogiques peuvent conduire à des moments où on perd un peu la tête!

Du sérieux, oui, mais aussi pas mal d'humour, et j'ai particulièrement apprécié "ce roman en spirale qui raconte sa propre histoire." ou "le roman vécu de ma recherche sur les Mendelssohn, dont je serais le seul personnage répondant à mes critères de personnage de fiction, puisque je ne connais pas d'avance ma propre vie (façon de vous dire que j'ignore absolument où, quand et comment finira ce livre)."

Le lecteur découvrira des personnages peu connus mais qui le méritent, le prénom Enole qui a donné du fil à retordre à l'auteur, et Felix Medelssohn, (quel talent! et puis il a contribué à sortir Bach de l'oubli) sans oublier sa soeur Fanny, très douée mais... une femme (et à l'époque, pas question d'être en avant)!

 Avis babelio,myriam (merci!)  , dasola,

vient du site de l'éditrice https://www.swediteur.com/wp-content/uploads/2020/04/LacartedesMendelssohn.png

Cinquième lecture proposée pour le mois belge chez Anne et Mina

lundi 19 avril 2021

La Fragilité des funambules


 La Fragilité des funambules

Verena Hanf

éditions deville, 2021

 

 Attirée par de fausses promesses, Adriana a quitté la Roumanie pour la Belgique, laissant son fils Cosmin aux soins aimants de ses parents. Elle a pu se libérer, laissant grandir en elle une haine pour celle qui l'a trompée, et occupe les fonctions de nounou dans une famille aisée d'origine allemande : Nina la mère part souvent en vrille, et boit trop, le père, Stefan, reste à distance. Entre eux Mathilde, 6 ans, capricieuse et chouineuse.

Adriana commence à se laisser apprivoiser par Gaston, qui partage uniquement quelques week ends avec elle.

Cette stabilité relative sera ébranlée par l'indisponibilité temporaire de la mère d'Adriana, qui, contre son gré, devra accueillir chez elle son fils qu’elle connaît bien peu.

Le récit se focalise sur chaque personnage à tour de rôle, permettant de mieux le connaître et le comprendre, même ceux a priori peu sympathiques ou plein de préjugés. Ceux détestables à première vue se révèlent malheureux. On n'aura pas tous les détails, tous les développements, mais assez pour suivre l'essentiel. Cette sobriété m'a plu.

J'ai dévoré ce roman, c'est bon signe! quittant à regret les personnages devenus vite familiers, leur espérant le meilleur. Comme dans Simon, Anna, la lune et les soleils, j'ai apprécié la finesse de ce joli roman.

Les avis de Textes et prétextes, et un long passage

Dans le mois belge? Le roman se déroule à Bruxelles, où vit l'auteure, et la maison d'éditions est belge.

Quatrième lecture proposée pour le mois belge chez Anne et Mina

jeudi 15 avril 2021

Jusqu'au dernier jour de mes jours


 Jusqu'au dernier jour de mes jours

Jacqueline Harpman

espace nord, 2005

Un mois belge sans Jacqueline Harpman, est-ce vraiment un mois belge? Donc quand j'ai aperçu l'objet en librairie d'occasion (mais ne proposant que de l'excellent état), j'ai sauté dessus.

Les quelques nouvelles réunies dans ce volume portent bien la patte de l'auteur: écriture fluide qui se tient bien, un certain humour, beaucoup d'imagination.

La nouvelle éponyme est la narration au soir de sa vie d'un épisode inoubliable de la guerre par celle appelée à l'époque Dominique TNT, tout un programme de résistance. Terrible et haletant, poétique et triste.

Plus étrange, les Donatiens réunit trois histoires : une femme qui découvre qu’elle a un fils (si, c'est possible!). Toujours avec la PMA qui décidément n'évite ici aucune situation bizarroïde, un homme se retrouve neveu de son père et fils de sa tante, puis éduqué hors du monde réel, avec les conséquences narrées ici aussi. Pour le dernier, je ne dis rien, mais sa mère l'a porté quand elle était dans le coma.

J'ai franchement aimé aussi Angélique, une version féministe et drôle de la légende de Georges et le dragon.

Du plus bref, dont une histoire de femmes dotées de pouvoirs transmissibles de mère en fille...

Avis babelio,


Troisième lecture proposée pour le mois belge chez Anne et Mina. Catégories Cactus inébranlable, La lettre volée,

lundi 12 avril 2021

Congo

 Oui, encore lui! Cette fois avec du lourd, de l'épais (600 pages). De l'indispensable.


Congo

Une histoire

David van Reybrouk

Actes sud, 2012

Traduit par Isabelle Rosselin

Une vraie somme que cette Histoire du Congo, capitale Kinshasa (Léopoldville auparavant), une superficie comme une bonne partie de l'Europe, dont l'est fut déclaré 'scandale géologique' tellement c'est riche par en dessous (mais les congolais ne semblent pas avoir bénéficié de cette manne). Propriété du roi des Belges, puis colonie, puis après la décolonisation peu de périodes tranquilles. Guerres civiles, coups d'état, pillages, corruption, rien hélas ne manque. L'auteur a effectué plusieurs visites dans le pays dans les années 2010, rencontrant des personnes de tous âges et de tous bords, et on ressort des son livre effaré et plein de questionnements. Un saut sur wikipedia m'a permis de voir où c'en est...

Le dernier chapitre m'a particulièrement captivée, l'auteur se rend en Chine avec des commerçantes, et rencontre toute une diaspora congolaise!

Quelques passages dans l'ordre du livre :

"Où commence l'histoire? (...) Il existe une fâcheuse tendance à faire commencer l'histoire du Congo à l'arrivée de Stanley dans les années 1870, comme si les habitants de l'Afrique centrale, errant tristement dans un présent immuable, perpétuel, avaient dû attendre la traversée d'un blanc pour se libérer du piège à loups où les maintenait leur apathie préhistorique. (...)"

"Des centaines, que dis-je, des milliers d'histoire humaine ont précédé l'arrivée des européens. Le plus profond obscurantisme, s'il a jamais existé, résidait dans le regard que portaient les explorateurs blancs sur la région, plutôt que dans la région elle-même."

"L'industrialisation à elle seule ne peut expliquer l'avènement du colonialisme. Sur un plan strictement commercial, une colonie n'était même pas nécessaire. (...) Non, il fallait un autre facteur pour provoquer la fièvre coloniale : le nationalisme."

"Aucun pays au monde n'a eu autant de chances que le Congo avec ses richesses naturelles. Ces cent cinquante dernières années, chaque fois que le marché international a exprimé une demande pressante pour une certaine matière première - l'ivoire à l'époque victorienne, le caoutchouc après l'invention du pneu gonflable, le cuivre lors de la forte expansion industrielle et militaire, l'uranium durant la guerre froide, le courant alternatif pendant la crise pétrolière des années 1970, le coltan à l'ère de la téléphonie mobile,-, le Congo s'est avéré disposer de gigantesques réserves de la marchandise convoitée.(...) L'histoire économique du Congo est celle d'une série de coups de chance invraisemblables. Mais aussi d’une misère invraisemblable. Des gains fabuleux qui furent engrangés, la majorité de la population n'en a pas reçu une miette."

Je passe les deux guerres mondiales, auxquelles participèrent des Congolais, de façon décisive lors de la Seconde.

"Mais en avril 1965, Che Guevara en personne débarqua sur les rives du lac Tanganyika!"

Ouvrez vos téléphones portables. "Les petites perles de couleur vive en forme de goutte d'eau, ce sont les condensateurs. En grattant un peu, on peut les ouvrir et on se retrouve avec un petit morceau de Congo dans la main."


Deuxième lecture proposée pour le mois belge chez Anne et Mina

Avis : babelioMiss Sunalee, qui a pu zieuter la VO!!!

jeudi 8 avril 2021

En vrac parmi les acquisitions de la bibliothèque

 La bibliothèque de ma petite ville achète des nouveautés, quelle chance, alors je ne résiste pas. Voici la dernière cueillette.


L'enfant de la prochaine aurore

Future home of the living god

Louise Erdrich

Albin Michel, 2021

Traduit par  Isabelle Reinharez


"Lorsque survient la fin du monde, la première chose qui se passe c'est qu'on ignore précisément ce qui se passe."

Une dystopie où les femmes enceintes ou susceptibles de l'être sont recherchées? Oui, l'on pense forcément à La servante écarlate. Cedar Hawk Songmaker est une jeune femme de 26 ans, enceinte de 4 mois au début du roman. Adoptée par le couple Songmaker, elle est en fait née Mary Potts, dans une réserve Ojibwé. Après avoir fait la connaissance de sa famille d'origine, elle doit se cacher dans sa maison de Minneapolis, pour finir par être capturée et envoyée dans un hôpital avec d'autres femmes enceintes. 

Il semblerait qu'il y ait un contexte écologique (plus vraiment d'hiver), qu'il y ait évolution en arrière (animaux et plantes différents) et donc crainte pour l'espèce humaine, et politique (milices, dénonciations, résistances). 

J'ai dévoré ce roman, mais à la fin je ne sais pas trop quoi en penser, avec l'impression d'avoir été abandonnée à la fin.

Avis : babelioelectra, motspourmots,


Ce genre de petites choses

Claire Keegan

Sabine Wespieser

Traduit par Jacqueline


Un court roman plein d'humanité, de douceur;  Bill Furlong est bien conscient que lui a eu de la chance, fils d'une mère célibataire en Irlande, et devenu par ses efforts un homme assez aisé, dans une Irlande des années 1980 en proie au chômage. Une épouse, six filles bien élevées, Noël approche, l'ambiance est aux réjouissances. mais il découvre qu'en ville des jeunes filles sont utilisées à de durs travaux ménagers et enfermées entre les murs d'un couvent. Bien sûr l'affaire de ces jeunes femmes dont les bébés étaient 'récupérés' est bien connue, mais Claire Keegan l'aborde de façon lumineuse, sobre et sensible.

Avis babelio krol, motspourmots, lire et merveilles, Jérôme


L'inconnu de la poste

Florence Aubenas

Editions de l'Olivier, 2021


Florence Aubenas s'intéresse à une affaire en cours de jugement, l'assassinat d'une employée de la Poste, dans une petite ville de l'Ain. 

"La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-unes des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir."

Florence Aubenas explore donc  la vie de cette petite ville, au coeur de la Plastics vallée du Haut-Bugey, ainsi que l'incroyable parcours de Gérald Thomassin, son enfance cabossée, sa carrière cinématographique, ses errances. Qui a tué Catherine Burgod? Et aussi, qu'est-il arrivé à Thomassin? (mystère supplémentaire) Une histoire qui finalement laisse un goût amer.

Avis babelio,

lundi 5 avril 2021

Zinc


 Zinc

David van Reybrouk

Actes sud, 2016

Traduit par Philippe Noble

 

Après Le fléau je savais que je reviendrais à l'auteur. Le zinc du titre est celui d'une mine, située quelque part aux confins de l'Allemagne et de la Belgique (Pays-bas et Prusse à l'époque) , et qui, faute de mieux, en attendant, quoi, fut déclarée neutre après la chute de Napoléon.  Oh c'est petit, 3.44 km². Pas très peuplé, même de nos jours. Moresnet-neutre. De nos jours en Belgique (ouf!)

L'auteur s'est basé sur la vie d'Emil Rixen, né dans cette petite ville au tout début du 20ème siècle, boulanger, père de famille, mais obligé de voir du pays. Il effectue son service militaire en Allemagne, comme belge, après la première guerre mondiale, mais doit porter l'uniforme allemand dans les années 40. "Il n'a pas traversé de frontières, ce sont les frontières qui l'ont traversé."

Incroyable! J'ignorais tout de l'histoire de ce territoire et j'ai dévoré la soixantaine de pages bien écrites de David van Reybrouk. Faites comme-moi!


Première lecture proposée pour le mois belge chez Anne et Mina

Boîte à Pandore (non fiction pour moi), Espace nord (pour l'auteur je pense) et pour les lieux ... Anne, débrouille-toi!!!

Avis athaliebabelio ,

jeudi 1 avril 2021

Dans la course


Dans la course
Run
Ann Patchett

Editions Jacqueline Chambon, 2010
Traduit par Marie-Odile Fortier-Masek



J'ai commencé par râler contre la quatrième de couverture qui en disait beaucoup, puis dès la page 42 le roman révélait ledit fait (mais laissant une autre surprise pour plus tard). Il s'agit de ma troisième lecture d'Ann Patchett, après  Orange amère  et  Anatomie de la stupeur, et l'on peut dire qu'elle renouvelle ses sujets. Cette fois, à Boston, vivent dans des quartiers tout proches Doyle, l'ancien maire, ses deux fils adoptés Tip et Teddy, son autre fils étant parti en Afrique depuis des années. Doyle rêve que Tip devienne médecin (il est passionné d'ichtyologie...) et Teddy se lance dans la politique (se verrait-il plutôt prêtre?). Donc, pas loin, un tout autre monde moins aisé, pour Tennessee et sa fille Kenya, qui elle rêve de remporter des courses à pied, et c'est une gamine très douée!
Comment tous vont se rencontrer -enfin- et les conséquences, c'est ce qu'Ann Patchett va apprendre à son lecteur, mais à son rythme à elle.

Plein de passages juste pour le plaisir, Tip et sa connaissance des poissons, Teddy récitant des discours, Kenya courant. Pas de pathos, pas de misérabilisme.

L'avis de Aifelle,  chez babelio,